Cette semaine, ô merveille ! , j'ai pu passer deux fois trois heures dans le potager. J'ai profité pour clôturer (ou presque) le chapitre des oignons semés en automne et que maintenant ont été plantés en terre.
Les semis avaient été assez compliqués : en pleine terre, ils étaient mangés à presque 100%; dans la serre ou dans le balcon, ils avaient trop froid (cela reste néanmoins la meilleure solution); en appartement, pas assez de lumière. En plus, les oignons ont un système racinaire assez fragile au début, il faut faire très attention à chaque arrosage pour ne pas laisser des racines à découvert (ce que je n'ai pas toujours fait). Résultat, pas beaucoup de plants pour la quantité de graines dépensée mais des variétés intéressantes par rapport aux 5 ou 6 (souvent complètement étrangères à notre secteur) que l'on trouve sous forme de bulbilles ou même des bottes de plants vendus en jardinerie (je ne fréquente pas assez les pépiniéristes de la Mosson :-s).
Si mon propos était de semer pendant l'été et planter en automne, mes déboires ont fait que le calendrier prenne 4-5 mois de retard et les plantations arrivent que maintenant. Ce n'est pas plus mal pour les oignons de conservation mais c'est moins intéressant pour les oignons blancs que j'aurais voulu manger frais à la fin du printemps (il m'en restera toujours les Rebouillon plantés fin septembre).
Les semis que j'ai le mieux réussi sont les "Barletta" (avec tout ce que j'en ai semé, c'est normal!) et les "espagnols" (nom donné par Vilmorin à quelque chose qui ressemble beaucoup à nos chères "Valencia" ibères). Les "Rouges de Firenze" et les "Trébons" (dommage!) je les ai franchement rattés (manque d'eau et froid pendant les vacances de Noël que les autres variétés ont mieux résisté). Les "Rouges de Niort" étaient pas trop mal.
Comme les plants stagnaient dans les barquettes, je me suis décidé à les planter même s'ils étaient petits. J'en ai eu assez pour 3 lignes et demi, j'ai complété avec quelques bulbilles de "Brunswick" qui me restaient.
En parlant de bulbilles, presque tous les bulbilles de 'Centurion' et de 'Brunswick' plantés en janvier sont bien dehors, on en avait pas eu autant l'année dernière :-) Par contre, 1/5 des échalotes plantés en décembre ont pourri par la base. Je trouve cela embêtant vu le prix des bulbilles d'échalote. C'est vrai qu'elles étaient dans un coin particulièrement argileux mais sur une butte tout de même. A voir si j'en refait l'année prochaine.
En parlant de buttes, cette technique va finalement me desservir pour la culture de l'ail. J'avais planté les caïeux en buttes pour éviter la pourriture comme celle des échalotes. Mais les fortes pluies de l'hiver avaient mis à l'air certaines racines, d'autres peinaient à pousser. Je pense que la situation s'est aggravé pendant les semaines de sècheresse de mars où, tout à coup, les aulx avec leurs mauvaises racines n'avaient plus d'humidité. Mon père, de passage chez nous, ne donnait pas un kopeck pour la récolte telle qu'elle apparait cette semaine.
Enfin face à l'évidence, nous avons fait un chantier à trois ce weekend pour combler l'espace entre les buttes avec de la terre apportées des plate-bandes. Je ne suis pas sûr si l'on est arrives à temps pour sauver la récolte, il faudrait mieux connaitre la phénologie de l'ail pour savoir quand "s'imprime" l'information sur la taille des caïeux dans la plante.
Enfin, nous avons profité pour planter 30 salades de plus ("Lolo Rossa" et "Romaine Blonde Maraichère" pour varier les plaisirs) achetés chez Truffaut.
Coté récoltes, maintenant nous n'avons que des salades (laitues, scaroles 'Cornet', mâche, roquette, ... au moins une centaine) et des poireaux. Les semis de février n'ont pas bien levé en général. Par contre, les fèves sont toujours en fleur et on voit les premières gousses. Les pois sont aussi en fleur.
En partant du jardin, une pluie intense a clôturé ces 4 semaines de sècheresse avec 36 mm.
Voici quelques images :
Les semis avaient été assez compliqués : en pleine terre, ils étaient mangés à presque 100%; dans la serre ou dans le balcon, ils avaient trop froid (cela reste néanmoins la meilleure solution); en appartement, pas assez de lumière. En plus, les oignons ont un système racinaire assez fragile au début, il faut faire très attention à chaque arrosage pour ne pas laisser des racines à découvert (ce que je n'ai pas toujours fait). Résultat, pas beaucoup de plants pour la quantité de graines dépensée mais des variétés intéressantes par rapport aux 5 ou 6 (souvent complètement étrangères à notre secteur) que l'on trouve sous forme de bulbilles ou même des bottes de plants vendus en jardinerie (je ne fréquente pas assez les pépiniéristes de la Mosson :-s).
Si mon propos était de semer pendant l'été et planter en automne, mes déboires ont fait que le calendrier prenne 4-5 mois de retard et les plantations arrivent que maintenant. Ce n'est pas plus mal pour les oignons de conservation mais c'est moins intéressant pour les oignons blancs que j'aurais voulu manger frais à la fin du printemps (il m'en restera toujours les Rebouillon plantés fin septembre).
Les semis que j'ai le mieux réussi sont les "Barletta" (avec tout ce que j'en ai semé, c'est normal!) et les "espagnols" (nom donné par Vilmorin à quelque chose qui ressemble beaucoup à nos chères "Valencia" ibères). Les "Rouges de Firenze" et les "Trébons" (dommage!) je les ai franchement rattés (manque d'eau et froid pendant les vacances de Noël que les autres variétés ont mieux résisté). Les "Rouges de Niort" étaient pas trop mal.
Comme les plants stagnaient dans les barquettes, je me suis décidé à les planter même s'ils étaient petits. J'en ai eu assez pour 3 lignes et demi, j'ai complété avec quelques bulbilles de "Brunswick" qui me restaient.
En parlant de bulbilles, presque tous les bulbilles de 'Centurion' et de 'Brunswick' plantés en janvier sont bien dehors, on en avait pas eu autant l'année dernière :-) Par contre, 1/5 des échalotes plantés en décembre ont pourri par la base. Je trouve cela embêtant vu le prix des bulbilles d'échalote. C'est vrai qu'elles étaient dans un coin particulièrement argileux mais sur une butte tout de même. A voir si j'en refait l'année prochaine.
En parlant de buttes, cette technique va finalement me desservir pour la culture de l'ail. J'avais planté les caïeux en buttes pour éviter la pourriture comme celle des échalotes. Mais les fortes pluies de l'hiver avaient mis à l'air certaines racines, d'autres peinaient à pousser. Je pense que la situation s'est aggravé pendant les semaines de sècheresse de mars où, tout à coup, les aulx avec leurs mauvaises racines n'avaient plus d'humidité. Mon père, de passage chez nous, ne donnait pas un kopeck pour la récolte telle qu'elle apparait cette semaine.
Enfin face à l'évidence, nous avons fait un chantier à trois ce weekend pour combler l'espace entre les buttes avec de la terre apportées des plate-bandes. Je ne suis pas sûr si l'on est arrives à temps pour sauver la récolte, il faudrait mieux connaitre la phénologie de l'ail pour savoir quand "s'imprime" l'information sur la taille des caïeux dans la plante.
Enfin, nous avons profité pour planter 30 salades de plus ("Lolo Rossa" et "Romaine Blonde Maraichère" pour varier les plaisirs) achetés chez Truffaut.
Coté récoltes, maintenant nous n'avons que des salades (laitues, scaroles 'Cornet', mâche, roquette, ... au moins une centaine) et des poireaux. Les semis de février n'ont pas bien levé en général. Par contre, les fèves sont toujours en fleur et on voit les premières gousses. Les pois sont aussi en fleur.
En partant du jardin, une pluie intense a clôturé ces 4 semaines de sècheresse avec 36 mm.
Voici quelques images :
Potager - 28 mars 2009 |
2 commentaires:
bonjour, combien de temps vous prend votre potager? si vs lisez ma question, je serai intéressé de connaître votre réponse. Vous pouvez m'écrire a email.diamant@yahoo.fr
j'habite moi aussi Grabels! je suis tombé par hasard sur votre page en cherchant des infos sur l'investissement personnel que cela demande.. cela doit aussi dépendre de votre surface j'imagine. d'avance Merci et bonne continuation en ce début de printemps!
Bonjour,
Difficile à dire ... cela dépend de la surface, de la saison, du mode de culture. Notre potager fait environ 200 m², je fais tout à la main (sans motoculteur) et toute la surface a été cultivée toute l'année (été comme hiver).
J'y passe environ une demi-journée par semaine hors arrosage sans chômer. Il faudrait y mettre le double de temps, et surtout être présent de façon quotidienne, pour vraiment finir avec les mauvaises herbes, réussir les semis délicats, être réactif en cas de maladie, etc.
Combien de temps et combien d'argent ... voilà de la matière pour un bon article :-)
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