Nous avons déménagé ... ce blog n'est plus mis à jour

jeudi 29 janvier 2009

Surprises au potager

Du bulletin électronique de Terre Vivante :

"Cette fois, qu’est-ce qu’il va me faire [mon jardin, cette nouvelle année] ? Mon terrain, je le connais à fond. Les plantes, à force, me sont familières. Les techniques, j’en ai un peu fait le tour. Pourtant, je sais qu’il va encore me surprendre. Mon jardin et moi, nous avons fini par former un vieux couple délicieux. Chacun réserve des surprises à l’autre."

C'est mignoooon, mais il a raison le mec. On peut être le plus malin des malins, la nature surprend toujours. Du moins à ceux qui aiment bien les surprises :-)

samedi 24 janvier 2009

Achat de pommes de terre Monalisa et Delikatess


Ca y est, j'ai fini avec les achats de plants de pommes de terre pour cette année : 3 kg de Monalisa (payés un peu plus de 8€ à Gamm Vert près de Toulouse) et 3 kg de Linzer Delikatess (payés un peu plus de 10€ à Truffaut près de Montpellier). Par rapport à mon dernier billet concernant les patates, j'ai décidé de ne pas acheter de plants de Ratte, elles seront remplacées avantageusement par la Delikatess (plus polyvalente et plus productive). Par ailleurs, j'en fais ainsi une petite économie de moyens : les sacs de 25 plants coutent presque aussi chers que ceux de 3 kg alors qu'ils ont deux tiers moins de plants ! Maintenant, il faut les faire germer à la lumière et au frais (sur le balcon? dans la serre?).

L'idée est de planter les Delikatess dès que possible (10°C au sol, fin février?) sous un voile de protection pour gagner en peu en précocité et diminuer les besoins d'arrosage si possible. Elles seront consommés en "primeur" au fur et à mesure des besoins. Les Monalisa suivront peu après, recoltés à maturité. Je pense que je vais mettre le paquet en fumier pour essayer d'améliorer la "performance" de l'année dernière ;-) Enfin, en même temps je ne suis pas sur que ce soit juste un problème de fertilisation.

Une partie des Delikatess ont été mises au frigo pour les garder en dormance jusqu'en fin juin. Elles seront ainsi cultivées comme pommes de terre d'arrière-saison une fois que des planches se libereront (féves, petits pois, oignons ...). Je croisse les doigts pour que cela fonctionne car en plus ça va me prendre de la place pendant 5 mois au frigo qui n'est pas énorme. Eventuellement je pourrais recommencer mes tests de germination à partir de pommes de terre bio achetées en magasin ou avec les premières Delikatess de notre propre culture.

"Potaging" in London


Un lien vers le site de l'association à laquelle participe l'un de mes beaux-frères londoniens : http://www.capitalgrowth.org/. Je traduis pour les non-anglophones :

Capital Growth, espace n°4 : SOAS Good Food Society, à King's Cross Le travail de la "Good Food Society" de l'Ecole des Etudes Orientales et Africaines (SOAS, School of Oriental and African Studies) est de transformer une parcelle de terrain derrière leurs salles de classe depuis une zone en fiche en un potager florissant. Ils ont l'intention d'impliquer le plus grand nombre d'étudiants dans ce projet, ils espèrent les éloigner du stress des travaux academiques et des dates butoir. Ils veulent aussi apprendre à de plus en plus d'étudiants comment cultiver des légumes. Le terrain est situé dans la région de King's Cross au nord de Londres sur une petite rue entre Pentonville Road et King's Cross Road. En ce moment, ils ont des dizaines de personnes intéressées et nous espérons que, une fois que le jardin prendra forme, plus de gens se joindront à eux. Les légumes seront utilisés pour les diners de la "Good Food Society" ainsi que distribués sur le campus dans le cadre de la coopérative d'aliments (ndlr : genre AMAP pour étudiants). La "Good Food Society" sollicite de l'association "Capital Growth" un appui économique sous la forme d'une petite subvention, ainsi que l'accès à de l'expertise et du conseil concernant les cultures.


Bon courage à la GFS! Une très bonne initiative à importer dans le grandes villes du Midi de la France, où sans doute des choses se font déjà mais pas assez.

A ce sujet, nous pouvons en parler car nous sommes vraiment des miraculés : nouveaux arrivants, sans la possibilité de répondre aux demandes économiques des négociants de "terrains de loisirs" et encore moins pour avoir une maison avec un vraie jardin autour de Montpellier, nous avions réussi à trouver, grâce à des tracs postés dans les boites aux lettres de Montpellier, quelqu'un motivé par un projet de jardin potager et capable de partager avec des parfaits inconnus son terrain et notre rêve.

Sans ce miracle, nous sérions encore à atteindre pour pouvoir prétendre à l'un des jardins de la Ville ou endettés si jamais on avait réussi à trouver un terrain auprès des agences immobilières. Allez, un petit changement de mentalité chers concitoyens et élus, un potager le dimanche pour tout le monde ! (pour tout le monde qui en voudra of course ;-)

Achat de compost pour fertiliser le sol du potager

L'intérieur de ma voiture étant au sommet de la saleté, le jardin étant impracticable à cause des pluies, j'ai profité il y 15 jours pour aller enfin découvrir le compost du Centre de Compostage de Grammont. J'avais appelé à l'avance pour connaître le prix qui me semblait très convenable (12€ le mètre cube) mais j'avais pas eu encore le temps d'y aller (il me faut au moins 2 heures pour l'expédition entre la maison, Grammont et le potager). J'ai donc acheté des gros sacs de poubelle (100 l.) et je suis parti pour l'est de Montpellier.

Concernant la accueil dans un samedi matin, je suis très satisfait. Chacun se sert dans un gros tas, ensuite le responsable, très aimable par ailleurs, calcule a visto de naz la quantité prelevée. Dans mon cas, voiture pleine de gros sacs, y compris avant à la place du passager, j'ai eu droit à un démi-mètre cube. Plutot optimiste comme calcul :-), je m'en suis sortit pour 6 € de compost.

Ensuite, coté qualité, plutôt que de compost, il faudrait parler de terreau: il ressemble un peu aux terreaux horticoles de premier prix que l'on trouve dans les grandes surfaces au printemps. Normal, vu l'origine des matières premières qui sont principalement des restes de taille d'arbustes et d'arbres, je suppose que majoritairement résineux au vu de ce qui pousse dans la ville et dans les maisons de la région. Dans tous les cas, l'odeur me rappelle très clairement à celui de la terre végétale dans les forêts de chêne vert et de Pin d'Alep que l'on trouve en Mediterranée. Des nombreux débris de bois sont aussi présents, pas loin du BRF ;-) je le suppose acide (ce qui me convient pour la terre très calcaire du jardin). Le compostage n'était pas complètement finalisé, quelques heures après l'entreposage des sacs, ils chauffaient doucement (pas assez pour mettre le feu, heureusement!).

Tout cela pour dire qu'il ne ressemble pas à du compost maison, je ne pense pas qu'il soit très riche en azote. Il fera même décendre la quantité d'azote dans le sol une fois épandu (car il est très fibreux donc riche en carbone). Par contre il fera l'affaire en ce qui concerne l'amélioration de la structure du sol du jardin, ce qui est ma principale inquiétude sur le moyen terme.

J'ai commencé à l'épandre dans les 3 planches qui sont libres et qui recevront prochainement des cultures (ça me fait mal au coeur de les voir vides, mais le sol est toujours froid et gorgé d'eau). Je pense m'en servir aussi en paillage afin d'aider la lévée de graines (en empechant la formation de la croute de battance typique en sol nu) et protéger les plants de l'évaporation de l'humidité du sol. A ce prix là, je peux remplacer la paille par du terreau et m'éviter aussi le transport de tontes d'herbe depuis loin (comme nous avions fait l'année dernière).

D'autres chargements de compost montpellierain seront nécessaires dans les mois à venir, pour que le sol du potager sente la bonne terre de jardin. J'espère voir les résultats dès cet été :-)

Mouche de la carotte dans le potager


Au retour des vacances de Noël, j'ai constaté les dégâts causés par la mouche de la carotte dans les racines qui étaient restés au sol. Je les ai sorti et trié afin d'éviter la progression de l'infestation. Car elle était en progression malgré la fraicheur de ce mois de janvier, je ne croyais pas à mes yeux en voyant des petites mouches qui s'élevaient du sol pendant l'arrachage : à vrai dire, je reste encore perplexe, mais ce fait reste en rapport avec l'activité continue de pucerons cendrés et piérides du chou dans le jardin.

La plupart des racines arrachés étaient attaquées (60-70%), ces attaques ont commencé depuis octobre et ils ont du s'intensifier en novembre, période pendant laquelle j'ai commencé à être moins présent (manque de lumière oblige). L'invasion m'est ainsi passée sous les yeux, croyant que les fanes des carottes devaient jaunes uniquement à cause du froid. Encore plus étonnant puisque en mai-juin, nous n'avons pas eu d'attaque alors que c'est la pleine saison de la mouche de la carotte. Je suis "vert" car si je les avait mis en silo à l'automne, elles auraient été beaucoup moins attaquées.

Sur les trois variétés présentes de carottes (Chantenay à coeur rouge, Touchon et Violette Rouge Sang), les plus attaquées ont été les Touchon et les moins attaquées, les Chantenay. Les semis de septembre-octobre avec des Nantaise sont aussi touchés, je me demandais si un éclaircissage des pieds malades suffirait ou s'il faudrait tout enlever. Dans tous les cas, il faudrait retourner la planche avant fin avril, date de sortie de la première génération de mouches, afin de les détruire dans le sol.

J'ai fait quelques recherches sur les méthodes de lutte bio, plus ou moins "douces". Voici quelques éléments :

1. Rotation : il faudrait inclure le calendrier de la mouche dans la réflexion sur l'organisation des semis des carottes. Par exemple, favoriser les semis très précoces au printemps avec des variétés hâtives qui échapperaient au vol de fin avril-début mai. Une autre fenêtre libre de mouche existerait pendant l'été, trop chaud pour la mouche, jusqu'en septembre. Ensuite, il ne faut pas laisser trainer en terre les racines mais plutôt les ensiler. Tout cela reste à confirmer en fonction de données réelles sur les périodes de vols dans le jardin.

2. Usage de substances répulsives : il s'agirait de masquer l'odeur de la carotte avec des plantes ou des matières organiques très odorantes. Des plantations à proximité des carottes (romarin, tanaisie, alliacées, etc) , des pulvérisations (avec de la poudre de plants, du marc de café, des pelures d'oignon, du jus de tabac), des arrosages (avec des infusions des plantes citées). Les applications doivent se faire plusieurs fois par semaine pour rester efficaces.
D'ailleurs, l'efficacité de la méthode de culture associée carotte-oignon reste évidente pour certains, mais, sur les quelques rapports d'expérimentation que j'ai pu trouver, l'effet de l'association reste léger. En plus, je trouve la conduite de la culture associée carotte-oignon un peu complexe, notamment avec des espèces avec des tempéraments tellement différents (c'est déjà mieux avec poireaux-carottes).
[D'un autre coté, les fumiers et purins d'ortie semblent avoir un pouvoir attractif des mouches, ils sont à éviter]

3. Pose d'un filet anti-insectes horizontal : il s'agit de créer une barrière physique protégeant les carottes des mouches. Le tissu utilisé est similaire à celui qui sert à la protection des arbres et arbustes en hiver (non tissé blanc P17). Les résultats de l'expérimentation sont mitigés : pas d'attaques de mouches mais un micro-climat chaud et humide est créé au niveau du sol et des feuilles, le nombre de racines petites, fourchues ou malades augmente par rapport à une culture non couverte.

4. Pose d'un filet anti-insectes vertical : les mouches volant assez bas (au ras des pâquerettes :-), une barrière verticale est difficilement surmontable. Le souci est la mise en place hermétique de la barrière d'au moins 60 cm de hauteur et que sera sans doute modifiée par le vent et la pluie. Les résultats d'expérimentations en grande culture n'ont pas abouti, je suppose que c'est plus gérable pour un potager. Pour un potager du weekend (éventuellement du mercredi), la mise en ouevre est possible mais sans doute imparfaite.

5. Traitement chimique ciblé : traitement au pyrèthre près des feuilles et du col de la racine, tous les 10 jours pendant la période de vol à partir d'un certain seuil d'infestation (1-3 mouches par semaine sur des pièges dans le cas de cultures commerciales). Compte-tenu de l'efficacité relative des insecticides bio, il faut s'attendre à des résultats modérés (et des dégâts sur la biodiversité du jardin).

6. Utilisation de variétés résistantes : c'est le cas de la F1 Flyaway, de type nantaise.


Dans tous les cas, une connaissance des périodes de vol sera bénéfique pour cibler les périodes de protection ou de traitement car nous avons vu qu'elles ne sont pas sans risque pour notre culture.

Deux méthodes possibles :

  • Utilisation de pièges en carton jaune englué posés au ras des feuilles des plants (à relever en fonction de l'avancement de la culture). L'identification des mouches peut être faite à l'aide des images disponibles sur Internet, à mon avis ça ne doit pas être si facile que ça ...
  • Utilisation de modèles de prévision de nombre de vols basés sur les conditions de température de l'aire, du sol et de la vitesse du vent. C'est le cas du modèle SWAT qui se présente sous forme d'un logiciel très sympa ... et entièrement en allemand :-P En fait, même si je ne parle pas un mot de la langue de Goethe, la principale difficulté réside dans la collecte (plus ou moins) journalière des données et dans la validation du modèle pour le Midi de la France (ça semble bien fonctionner pour la Charente). Ce logiciel propose aussi des modèles sur les mouches de l'oignon et du chou.

Certains organismes agricoles produisent des bulletins sur l'activité de ces ravageurs dans une région donnée. Je n'ai rien trouvé sur internet concernant la mouche de la carotte en Languedoc-Roussillon (ce n'est pas un grand bassin de production de carottes par rapport à l'ouest et au nord de la France). J'ai vu un site sur la Haute-Garonne qui pourrait être plus ou moins utilisé comme tendence (précaution).

Conclusion

Je vais privilégier une rotation mieux adaptée aux vols, la récolte groupé et l'ensilage, et l'application de pyrèthre en cas de forte attaque. J'ai des pièges à phéromones que je pourrais tester afin de suivre la densité de vols avec 2 ou 3 pièges repartis dans autant de planches de carottes dans le potager.

Pour mes tout prochain semis de carottes, j'ai de la carotte "Amsterdam" (une nouveaté pour mois) et "Nantaise" en attente, assez hatives pour les récolter fin mai (Inch Allah :-).

jeudi 22 janvier 2009

Potager à la mi-janvier : Plantation des oignons

J'ai profité d'une légère accalmie de la pluie pour planter les bulbilles d'oignon jaunes "Centurion" qui attendaient sagement depuis début décembre. J'ai fait des buttes afin d'éviter le risque de pourriture (succès mitigé l'année dernière, même en butte des oignons avaient pourri). Environ 300 bulbilles avaient ainsi était plantés dans les coins les mieux ressuyés du jardin. J'étais content, l'ail planté en décembre est définitivement en marche, il a poussé de 8 cm et avec peu de manques :-D Les oignons de Rebouillon plantés à l'automne commencent aussi à se remettre de ses aventures hivernales et à se redresser un peu.

Sinon, j'ai passé un peu de temps à désherber les carottes d'automne, complètement couvertes de mouron. Le sol est gorgé d'eau et compact, le binage était impossible, j'ai fait ça à la main. Une sorte de fauche car les racines ne venaient pas. Je voulais repiquer les choux-fleurs mais c'était trop humide et froid. Attendons un peu.

J'ai pu récolter nos premières feuilles de mâche, nous les avons mangé le soir même : elles étaient délicieuses et faciles à nettoyer grâce au voile de forçage qui les protège. J'ai fait aussi le premier arrosage de l'année dans le tunnel en plastique, après 15 jours de vent (le tunnel n'est pas du tout hermétique), les salades et cornets d'Anjou étaient complètement assoiffées. A tenir en compte par la suite. D'autres récoltes : choux de Bruxelles, brocolis, poireaux, radis blancs et salades.

En parlant de salades, celles sous le tunnel en voile sont bien avancées. Dommage que la météo ne s'améliore pas, sinon on pourrait commencer à en manger dans 2 ou 3 semaines. Les scaroles "Cornet d'Anjou" sont par contre assez tristounettes, j'espère qu'elles tiendront jusqu'aux beaux jours. Pour les brocolis, j'ai l'impression que les pousses sont de plus en plus petites et les plants de plus en plus ramifiés. J'en ai taillé un des brocolis (enlévant une partie des plus vieilles branches) pour voir si la taille des pousses, moins nombreuses, augmente. Sur les choux les attaques de chenilles diverses continuent, j'ai massacré une porté de chenilles de piéride qui vénaient de muer dans les choux de Bruxelles. Incroyable comme ces bestioles ressistent même avec des temperatures en dessous de 0°C !

Nous avons aussi commencé à manger notre premier choux de Milan, récolté en décembre et gardé au frigo depuis, faute de temps pour le préparer honorablement. J'ai fait des choux farcis selon une recette inspiré de ce que l'on avait mangé dans le Balkan il y a 2 ans (choux avec une farce au riz, à la viande et aux épices et sauce tomate). Pas mal pour changer de mon habituel chou farci auvergnat en couches (miam tout de même :-).

En parlant des choux de Milan, j'espère qu'ils continuent à pousser un peu, la plupart sont très petits encore pour être recoltés ...

lundi 5 janvier 2009

Lombrics pour le potager


Je ne suis jamais tombé sur des lombrics ou vers de terre en labourant ce potager, peut-être la faute au climat ou aux produits chimiques. Du coup, je pense à en ramener pour 'ensemencer' le sol et améliorer ainsi petit à petit son structure et sa richesse en éléments nutritifs pour les plantes.

J'avais récupéré quelques uns dans le jardin de mes parents en Andalousie, je les ai enterré à 10 cm sous le tunnel plastique où ils seront un peu plus au chaud et où ils disposent de restes végétaux à volonté :-)

Voici un site sur les bénéfices apportés par les lombrics à l'agriculture. Et un lien vers une émission sur le lombricompost (dans l'émission Terre à Terre sur France Culture).

Travail à suivre à partir de ce printemps ...

dimanche 4 janvier 2009

Le jardin potager en début janvier

Première visite au jardin en ce 2009 flambant neuf. Nous sommes rentrés de vacances hier soir mais j'ai vu sur Météo France que la semaine a été très arrosée (100 mm) et froide (5°C de maxima aujourd'hui). Le potager est donc impraticable, impossible de planter les oignons. J'ai juste planté l'ail dans une planche mieux ressuyée et fait quelques travaux divers.

J'ai constaté aussi quelques dégâts. Coté insectes, des chenilles de noctuelle (sur les choux) et de piéride (sur les radis) ont commencé à pulluler, idem en ce qui concerne les larves de mouche de carotte (à confirmer mais il y avait des petits asticots dans les carottes). Je ne m'y attendais pas avec ce froid. Concernant les carottes, en plus elles ont gelé : les quelques 'Touchon' qui restaient sont complètement pourries, les 'Rouge Sang' ont l'air plus en forme tout comme les 'Chantenay' qui n'ont aucune trace du gel. J'ai remarqué des chicorées 'Cornet d'Anjou' malades, avec une sorte de pourriture en tâches, il faut que je regarde de quoi il s'agit.

Sous les tunnels, les salades poussent tout doucement et ont l'air en forme. Sous les voiles de forçage, je ne constate pas de pousse importante, on attendra un peu avant de récolter la mâche. Les carottes sous voile sont très envahies de mauvaises herbes, il faudrait nettoyer un peu dès que la terre sera un peu plus sèche. J'ai récolté les derniers radis 'rond noir' et betteraves 'd'Egypte'. Semés fin juillet, leur taille est satisfaisante même si les radis ont été attaqués par des mouches.

Les semis d'oignon ('Jaune d'Espagne', 'Rouge de Firenze', 'Barletta', 'Trébons') dans la serre froide lèvent tout doucement, trop doucement même. Il aurait fallu les faire lever à la maison pour ensuite les mettre dans la serre (comme pour le semis précédent) car il fait trop froid dans la serre même au plus chaud de la journée pour faire germer les oignons rapidement (idéalement 18-24°C au sol) . Dans le semis de chou cabus 'Express', aucune graine n'a germé depuis le transfert dans la serre pour la même raison.

L'ail rapporté d'Espagne a été semé, cela nous fait 5 lignes d'ail, dont certains commencent à pointer leur nez. Le semis de petits pois 'Proval' commence à lever aussi, les 'Sugar Bon' sont toujours sous terre (ces graines de chez Lidl n'avaient pas très bon aspect). Les fèves ont déjà des rejets à leur base, elles font 30-40 cm de hauteur.

Voici quelques images du potager aujourd'hui :

Potager - 04 janvier 2009