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dimanche 29 juin 2008

Commande de graines pour l'automne-hiver

Trois mois après ma première commande au biau germe, j'ai fait une autre pour acheter les graines qui me seront nécessaires pour mes semis de juillet à septembre (et même pour octobre-novembre) :

Désignation

Prix U.

Qté

Prix total

Laitue Hâtive Erstling / 2 g
2.15
1
2.15
Laitue Merveille d'Hiver / 2 g
2.15
1
2.15
Mâche à grosse graine / 4 g
2.30
1
2.30
Mâche verte de Cambrai / 3 g
2.30
1
2.30
Chou de Chine Pe-tsai / 1 g
2.00
1
2.00
Pois Mangetout Norly / 50 g
2.35
1
2.35
Fève de Séville / 250 g
5.25
1
5.25
Phacélie / 50 g
4.40
1
4.40
Epinard monstrueux de Viroflay / 15 g
3.20
1
3.20

Total : 31,80 € pour des graines bio produites dans le Sud-Ouest. J'avais déjà en stock d'autres graines : choux cabus et fourrager, oignons ( ciboule, "dulce de Fuentes", "calçots"), des navets ("d'Auvergne", "boule d'or"), fenouil, radis rose ("flamboyant" et "18 jours"), radis rond noir et cornet d'Anjou. Il ne me manquent que les oignons blancs de Barletta et peut-être des carottes hâtives et de l'ail pour plus tard.

Ce que je ne pense pas trouver, ce sont les plants de pomme de terre hâtives pour mon test de culture d'arrière saison. Peut-être j'achèterai des patates de la variété qui me convient au marché pour faire mes plants ou bien j'utiliserai les petites patates récoltées vers la mi-juillet de la variété Monalisa (les autres variétés du potager sont plus tardives, Bintje et Samba).

On ne manquera pas de variété dans le jardin cet hiver, on va s'essayer au jardinage hivernal montpelliérain :-)

Premières recoltes estivales


Il fait quelques semaines que nous mangeons des haricots du jardin, et même plus d'un mois que nous récoltons des salades et des radis (on croule sous les radis!). Mais la période estivale ne commence pas tant que la première tomate n'est pas arrivée. Et c'est ce qui s'est produit hier 28 juin : première tomate, premier poivrons suivis aujourd'hui par la première courgette ronde et le premier cornichon (qui sera traité de concombre). L'été arrive enfin!

Utiliser des cannes pour tuteurer les plantes hautes

Le potager ne vit pas tout seul, il a besoin d'entrants : des outils, de la force motrice, des graines, de la fumure, de l'eau, du paillage, des tuteurs, ... Dans l'optique d'un jardinage naturel et autarcique, nous avons besoin de gérer aussi d'autres composantes du système de production qui mettront à notre disposition les entrants nécessaires au jardin : une forêt qui nous fournisse les tuteurs, les structures des bâtiments ou des châssis, les manches des outils, aussi de la prairie ou des friches où récolte l'herbe qui servira comme mulch pour le jardin, etc.

Dans notre potager de banlieue, les ressources annexes sont assez limitées. Le peu de surface non jardinée ne produit pas assez d'herbe pour le paillage du potager, les haies vives qui bordent la propriété sont constituées de cyprès qui ne fournissent rien sauf si on les coupe.

Alors, nous étions bien embêtés pour trouver des piquets pour les tomates, les haricots, etc. J'avais profité d'un passage dans le Tarn pour récupérer des piquets de noisetier et alisier, une trentaine, qui sont partis avec les tomates. Depuis, j'avais utilisé des vieilles cannes qui trainaient dans le jardin mais qui n'était pas en bon état et étaient assez courtes.

Les haricots à rames et les nouvelles tomates me demandent vivement des tuteurs, je me suis enfin décidé à faire une expédition dans la campagne voisine au village pour récupérer quelques cannes.

J'ai déjà entendu des gens du Midi les appeler bambous. Elle ne sont pas aussi dures, mais elles ont quelques usages en commun. La canne est une graminée indissociable du paysage et de la culture méditerranéenne. En Espagne, elle sert à monter des précaires clôtures coupe-vent entre les parcelles, des abris de fortune où se protège le vendeur de melons pendant l'été, à faire des belles vanneries, et même de la volige pour les toits sur laquelle viendront se poser les tuiles romaines.

Il devait faire quinze ans que j'en avait pas coupé ! Ca c'est très bien fait avec ma petite serpe, d'un coup sec on obtient une forme biseauté qui aidera à les fixer au sol. Les cannes étaient assez belles, j'ai pû faire de tuteurs de 2,5m environ. Au total j'ai dû en prendre une quarantaine et j'ai les utilisé presque toutes entre haricots, tomates, concombres et cornichons. Il vaut mieux mettre des gants pour les manipuler car on peut se couper avec la base des feuilles.

Chez Botanic, les tuteur en bambou (made in China?) d'un 1,5 m environ coute autour de 1,20 €. Avec mes presque 100 tuteurs, je pense que les cannes m'ont économisé un petit budget et en plus elles sont belles et locales.

Voici la série photo de la récolte :

Cannes

vendredi 27 juin 2008

Exemple d'irrigation traditionnelle à Olargues (Hérault)


Promenade dominicale dans le Haut-Languedoc à la recherche d'un peu de fraicheur. En contrebas du village classé d'Olargues, auprès de la Jaur, une surprise pour le jardinier : quelques anciens potagers, plutôt laissés en jachère, qui s'étalent le long de la rivière. Ils partagent un petit canal d'irrigation alimenté par une pompe à piston manuelle. Entre chaque canal, des cuvettes permettaient sans doute de remplir seaux et arrosoirs.

Le système ne doit plus être utilisé, remplacé par des pompes à moteur électrique.

Voici le lien vers l'album : http://picasaweb.google.com/morenoperalto/Olargues22Juin2008

samedi 21 juin 2008

Potager au 21 juin 2008

Après les pluies de lundi dernier, et grâce à l'arrivée des chaleurs estivales, les carrés des cucurbitacées et des poivrons commencent à reprendre leurs esprits et se mettent à pousser.

D'ailleurs, une pluie inégalement repartie sur les 300 m² du potager. Sans doute que l'intensité de l'averse a été trop forte et crouté le sol presque instantanément surtout dans les parties du jardin qui manquent le plus de matière organique. J'ai été surpris de retrouver le carré à melons plutôt sec, l'eau a dû ruisseler et partir plus bas.

Moi qui pensais avoir des melons fin juin ! La fraicheur du printemps et les escargots ont eu raison de mes 3 premiers semis de melons, courgettes, concombres et cornichons. Donc me voilà fin juin au point de départ, j'espère que des petits melons commenceront à se pointer bientôt.

Concernant les fraises, une maladie est apparue et se manifeste par une chlorose ferrique, peut-être due au sol calcaire qui en principe n'est pas trop du gout des fraisiers. Je vais y mettre un peu de feuilles de cyprès pour acidifier le sol et du quelate de fer pour corriger le carence. Nous verrons les résultats dans quelques semaines.

J'ai planté aujourd'hui 24 salades achetées aux Pépinières du Midi. Pour les protéger de la chaleur, j'ai coupé quelques branches de cyprès qui enfoncées dans le sol serviront d'ombrage. J'espère ainsi éviter qu'elles stagnent pour finir par monter dans un mois. Il va falloir que je me trouve une solution pour pailler tout ce monde.

Dans la première rangée d'haricots il y a déjà assez pour en cueillir, deux jours après la dernière recolte. On attendra demain.

Voici les photos d'aujourd'hui :

Potager - 21 juin 2008

Volem rien foutre al pais

Hier j'ai regardé le film "Volem rien foutre al pais", film-manifeste contre ...le travail. Ou plutôt contre l'aliénation de l'homme par le travail. "Travailler? Pour quoi faire?". Voici une question qu'il faut bien se poser de temps à autre. Pour la plupart "d'acteurs" du film, la question n'a qu'une réponse : ce n'est pas pour moi. Si bien, je ne vois pas à vivre du RMI ou à piquer des boîtes de paté dégueulasse dans les supermarchés (du moins pas pour l'instant), je conçois que l'on puisse chercher des projets de vie très à la marge du système "metro-boulot-consommation-dodo". Néanmoins des aménagements doivent pouvoir se trouver entre le carriériste-tout-pétrole et le baba-cool-rmi. Que l'on puisse les trouver !

Le film au complet est sur YouTube, voici un extrait :

Aujourd'hui, solstice d'été de 2008

Belle date pour ouvrir ce blog, n'est-ce pas? Depuis que l'idée de faire un cahier de jardin virtuel m'est venue à l'esprit, je me demandais s'il fallait tout reprendre depuis mes premiers semis et plantations en mars dernier. Finalement, je ne pense pas que j'aurais le courage de retranscrire mon cahier dès son début. Alors, il vaut mieux commencer avec l'état actuel des choses, c'est déjà mieux que rien.