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samedi 29 novembre 2008

Fin novembre : premières gélées au jardin


Depuis le 23 novembre les premiers froids sont arrivés à Montpellier avec des minima entre les -1 et 3°C. Je suppose que les températures ont été encore plus froides à Grabels. Je suis allé, une semaine plus tard, constater les dégâts et sauver le peu qui était récupérable.

C'est fini pour le légumes estivales : pommes de terre d'arrière-saison, haricots beurre, tomates, poivrons et piments, ils étaient tous gelés. Notons que les haricots beurre se sont très bien gardés dans les branches et ils étaient tout à fait mangeables même s'il n'y avait plus des fleurs depuis quelques semaines. Quelques choux chinois et scaroles avaient aussi des pourritures dues sans doute au froid. Tous les autres légumes semblent en forme, y compris les salades dont certaines sont des variétés plutôt d'été. Quelques chenilles de piéride du choux étaient tout aussi vivantes, je m'en suis occupé (désolé pour elles).

J'ai donc pu arracher les plants de poivrons et piments, ils avaient des tiges grosses comme deux doigts :-) Je n'ai pas apprécie des différences selon les variétés, tous les plants étaient également grillés. Par contre, coté fruits, les piments et les poivrons aux formes allongées (corne de taureau, doux des Landes) était plus en forme que ceux de type carré (y compris les petits marseillais).

J'ai passé un peu de temps pour finir le binage de plantations d'automne, il ne me restaient que les choux nantais plantés en octobre. Je ne sais pas pourquoi mais la moitie de ces plants ont deux tiges au lieu d'une. La faute aux graines (de chez Caillard), aux escargots, aux pluies torrentielles? J'en ai enlevé la moins forte, nous verrons ce que cela donne.

J'ai ramassée aujourd'hui la reine des betteraves, une "Dretoit" de 420 gr ! J'ai aussi arraché des cèleri-raves, c'est moins glorieux. J'ai aussi fait quelques récoltes dans les choux de Bruxelles, choux chinois (très abimés), brocolis et radis rond d'hiver. Pour le coté mauvaises nouvelles, les navets semés fin juillet sont complètement véreux, rongés par les mouches du chou. Après les punaises de la fin de l'été, je pensais qu'ils se seraient un peu retapés mais il n'y avait rien à faire ... Tout est à arracher.

Ah, j'oubliais, j'ai revu le petit-père rouge-gorge :-)

mardi 25 novembre 2008

Combien d'eau dois-je mettre à chaque arrosage?

On avait dit qu'il me faut 7 l/m²xjour dans la période la plus "dure" de l'année, le mois de juillet (enfin, août le suit de très près). Mais est-ce que je peux faire un arrosage par semaine de 49 l/m² ou bien un arrosage tous les 3 jours de 21 l/m²?

Cela dépend de la "réserve utile" (RU) du sol (quantité maximale d'eau que le sol peut stocker) qui est fonction de la structure et de la profondeur du sol (enfin, de la partie exploré par les racines, au-delà ça nous intéresse pas). Dans notre potager, la partie du sol explorée par les racines est tout au plus de 40 cm (avec la bêche ou le pic, je ne pense pas aller au-delà de 30 cm). Ainsi calculée, la RU pour notre sol "franc tendance limoneux" est de 74 l/m². Les plantes vont absorber cette eau du sol et à partir d'un moment, l'eau commencera à manquer et les plantes vont souffrir de la sècheresse. Ce seuil (réserve facilement utilisable, RFU) à partir duquel les plantes souffriront un stress hydrique est atteint lorsqu'ils ne restent plus que 52 l/m² dans le sol (environ 2/3 de la RU pour un sol franc). Pour éviter toute chute de la production due au manque d'eau (flétrissement des feuilles, fruits ou fleurs qui tombent), il faut toujours maintenir au moins 52 l/m² dans le sol (en principe ce chiffre est une moyenne, car toutes les plantes ne réagissent de la même façon face à la sècheresse).

Donc du moment où le sol est totalement trempé (74 l/m²) au moment où les plantes commencent à souffrir du sec (52l/m²), nous avons 22 l/m². En hiver, cette réserve met des semaines à être consommée. En juillet, avec l'ET journalière de 7 l/m², cela se fait en 22/7 = 3 jours environ. Enfin, là encore il faudrait partir d'un arrosage "idéal" où l'on tremperait totalement le sol sur les 40 cm évoqués tous les trois jours en y apportant 22 litres d'eau par m². Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on arrose à toute vitesse en fin de journée avec son petit tuyau avant de partir prendre l'apéro ... ;-)

Dans le cas d'un système d'irrigation localisé (goutte à goutte), on pourrait théoriquement mieux controler la quantité d'eau apportée et faire nos arrosages tous les 3 jours. A condition de pouvoir extraire au moins 6000 litres par jour du forage, ce qui n'est pas le cas. Je pense, par rapport à l'expérience de cette année, que l'on peut peut-être en tirer 1000-1200 litres par jour en deux fois. Et je n'ai pas l'impression de que l'eau que l'on ne dépense pas un jour reste disponible pour le lendemain. Je connais pas très bien la "dynamique" de la nappe phréatique qui nous alimente mais j'ai constaté que la quantité d'eau disponible à diminuer au fur et à mesure de l'avancement de l'été, indepêndament du nombre d'arrosages hebdomadaires. Normal, il y que des piscines et des pélouses autour, et tout le monde pompe de la même nappe.

Donc la stratégie, avec un système d'arrosage localisé et avec un programmeur, serait d'arroser quotidiennement pour restituer au sol l'eau qui est utilisée par les plantes (7 mmxjour) à partir du moment dans lequel la RU commencera à être entammée. Une stratégie qui aurait par effet un sol engorgé où l'on pourrait pas transiter mais des racines peut-être mieux distribuées qu'avec un arrosage demarrant une fois épuisée la RFU (où les racines resteraient autour du bulbe humide). Faut-il suivre le chemin du milieu ? Je crains que les racines restent trop en surface, cherchant l'humidité du goutteur, dans un sol trempé ... nous aurions intérêt à ne pas ratter un arrosage car les plants seraient très fragiles avec un système racinaire "faineant".

Cela veut aussi dire que l'on cultivera en été une surface maximale que l'on pourra arroser (avec une éfficacité de 80% pour le système d'arrosage) : 1200/7 = 171 m², donc les deux plus grandes parcelles et un peu plus.

A suivre ...

lundi 24 novembre 2008

Combien d'eau faut-il pour arroser le potager ?

Suite à l'un des messages précédents du blog, je voulais savoir de combien d'eau j'aurai besoin pour arroser le potager l'été prochain. Je me prépare à étudier sérieusement l'installation d'un système d'arrosage.

Je sais, là il pleut. Mais comme je sais que je n'aurai pas le temps de préparer l'arrosage une fois que le besoin se fera sentir, je commence à m'en occuper petit à petit.

L'objectif c'est de trouver le volume journalier moyen nécessaire pour arroser le potager. Il s'agit d'avoir un ordre d'idée car je ne sais ni qu'est-ce que je vais planter, ni quelle surface, ni encore moins s'il fera plus sec que normal ou si l'on aura un été "pourri".

D'abord il me fallait connaitre l'evapotranspiration potentielle (ETP) du mois le plus "dur" coté irrigation. J'avais une méthode pifométrique pour l'Andalousie : l'ETP est égale au nombre (ordinal) du mois (janvier=1, février=2, etc) jusqu'à juillet (=7), et ensuite, on revient en arrière (aout=7, septembre=6, etc). Vive la science pointue :-)

J'ai trouvé un logiciel (DAILYET) qui calcule l'ETP en bonne et due forme à partir de données climatologiques d'une station donné en utilisant les formules classiques de calcul d'ETP.

A partir des informations sur les normales climatiques à Montpellier, on obtient avec le modèle Penman Monteith pour le mois de juillet une ETP de 6,1 mm/jour. Cette valeur me semble crédible. Juste que pour la "quantité de vent" (wind run), je n'ai pas de mesure donc j'ai pris la vitesse moyenne du vent sur l'année d'après les cartes assez connues du potentiel éolien en France (5-6 m/s en zone type "banlieue" à Montpellier). La prise en compte plus précise du vent peut modifier l'ETP de +/- 0,4 mm/jour.

Pour connaître les besoins en eau des plantes, il faut multiplier l'ETP par le coefficient cultural Kc qui est fonction de l'espèce de plante et de son état phénologique. J'ai trouvé une table des Kc en espagnol que j'ai traduite (je n'ai pas tout repris) , ça sert toujours:

Bon, là encore, il s'agit d'avoir une idée de la consommation globale dans le moment le plus "dur", dans le mois de juillet en pleine poussé de toutes les légumes d'été : haricots, tomates, poivrons, aubergines, carottes ... Le Kc de la tomate (1,15) peut être un bon indicateur pour rester du coté de la sécurité. En conclusion, l'evapotranspiration moyenne pour un mois de juillet est de 6,1x1,15=7 l/m²xjour.

Le potager est composé de quatre parties de 80, 85 et 35 et 15 m² respectivement. Selon cette hypothèse d'ET, il faudrait chaque jour 560, 595, 245 et 105 l d'eau pour irriguer le potager. Cela fait 1505 litres par jour au total. En plus, il faut compter avec une efficacité du 80% (différence entre l'eau apportée et celle absorbée par la plante) pour un arrosage localisé , cela ferait 1800-2000 litres par jour. Je ne compte pas là l'apport de pluies (en juillet, il pleut à Montpellier 20 mm en moyenne, environ 11 mm en 2008, 4 mm en 2006). Pour rappel, la pluie effectivement absorbée par le sol varie entre 60-80 % de la précipitation en fonction de l'intensité de celle-ci. Donc un orage de 12 mm pourrait ne représenter que 7 l/m² dans le sol.

Cet été j'ai dû mettre 6000 litres par semaine, et le forage avait du mal à suivre à partir du 15 août.

A suivre ...

samedi 22 novembre 2008

Un tunnel horticole pour l'hiver

Le potager du Sud se prépare petit à petit aux courtes journées d'hiver. J'ai travaillé le terrain anciennement occupé par les tomates afin d'installer un petit tunnel sous lequel faire pousser des salades, protégées par un voile.



J'ai fait une sorte de butte de la largeur des arceaux qui soutiendront le voile. La butte est surélevée d'environ 20-25 cm, et fumée avec 5 litres de fumier de cheval mur par mètre carré.

J'ai ma petite idée par rapport à cette serre : après la culture hivernale des laitues et roquettes, je voudrais utiliser la butte pour cultiver des courgettes et des melons. J'ai l'espoir de me rattraper des difficultés pour faire pousser les courges vécues l'année dernière.

En retournant les planches des tomates et des aubergines, j'ai été surpris de voir à quel point les racines des cyprès qui entourent le jardin ont envahi le terrain sous les plantes. Certaines allaient même à entourer les mottes en terreau des plants de tomates.

En plus, j'ai vais peut-être changer mon avis par rapport au lieu où je vais planter l'ail et l'oignon, et celui où l'on sèmera pois gourmands et à grains. Il y a une grande différence d'humidité entre les planches du potager, entre celles nouvellement mise en culture, près des cyprès, et celles cultivés avant notre arrivée, situées loin des cyprès. Cela ne va pas dans le sens de ma première idée, mais il vaut mieux mettre mes bulbes au sec. J'en ai perdu assez lors des dernières pluies !

jeudi 20 novembre 2008

Arrachage et conservation des tomates vertes


Ca n'a pas été facile mais il a fallu se résoudre à arracher les pieds de tomates ... ciao, ciao tomates :-( Ils étaient encore garnis d'un nombre important de fruits verts et même de quelques uns oranges. Les plants de tomates plantés fin juin à moins bonne exposition avaient déjà été arrachés début novembre. Dans ce groupe, les tomates "cerise" continuent à faire des fleurs et des fruits mûrs. J'ai donc arraché les pieds entiers et laissé à l'abri pour que les fruits puissent murir tranquillement.

Pour les autres tomates, celles près des aubergines, j'ai, à l'aide d'un sécateur, tout coupé en petits bouts enterrés sur place. Les aubergines, qui avaient un peu souffert de la première gelée blanche de l'année, ont suivi le même chemin. A cet endroit, je pense mettre en place la future serre-tunnel pour faire des salades pendant l'hiver. Sans vouloir faire une couche chaude, je me suis dit que les restes végétaux activeront le sol de cette partie du jardin. Je complèterai, avant de poser le tunnel, avec du fumier décomposé. Je veux donner aux plantes sous tunnel toutes les chances de pousser rapidement à une période où le jardin à tendance à s'endormir.

Les tomates saines, même vertes, sont mises de coté et parties à la serre. J'ai lu ou entendu parler des plusieurs méthodes pour faire murir les tomates vertes:
  1. Arracher les plants entiers et les pendre tête en bas à l'abri. Cette méthode est très commune en Espagne méditerranéenne et donne lieu à la plantation de variétés spécifiques appelées "tomate de colgar" (tomate à pendre).
  2. Cueillir les tomates, arracher les pétioles, et les envelopper dans du papier journal avant de les déposer en cagettes
  3. Mettre les tomates dans des cagettes avec quelques pommes et couvrir avec une feuille de journal l'ensemble. Les pommes dégagent de l'éthylène en murissant et déclenchent le murissement des tomates. L'éthylène est utilisé à grande échelle pour faire murir les fruits cueillis trop verts avant de les mettre sur le marché, c'est une méthode assez efficace.
  4. Enfin, tout simplement mettre les tomates au sec et à la lumière, sur le rebord d'une fenêtre.
Il ne faut pas s'attendre à des super-tomates comme celles de l'été mais elles suffisent pour agrémenter honorablement une salade de laitue et quelques rondelles d'oignon.

En parlant de laitues : j'en ai planté une soixantaine depuis début novembre achetés chez Botanic. Les variétés sont "rougette de Montpellier", "brune de Grenoble" et deux hybrides blonds. En espérant qu'elles tiennent aux premiers froids.

mercredi 19 novembre 2008

Le jardin potager en novembre

Voici, avec un peu de retard, quelques images du jardin le 4 novembre. La situation a peu changé depuis, mis à part que la terre sèche lentement.

Potager - 4 novembre 2008


On récolte toujours des poivrons et des haricots beurre, on a gouté les premiers choux pe-tsai (pas très réussis mais bon), des carottes, des bettes et des betteraves, de la roquette, des salades, des scaroles, des poireaux, des choux brocolis, des petits radis, des pousses des choux coupés auparavant (pour la soupe), les premiers navets commencent à venir.

Les fortes pluies de novembre ont fait quelques ravages, notamment parmi les oignons blancs qui on pourri en nombre, les choux nantais plantés fin octobre et les semis faits du mois dernier.

Les escargots sont repartis et pris la suite des punaises, des touts petits cette fois, qui restent toujours dans les plants. Même pas la peine de mettre du Ferramol, ils ne descendent pas au sol pour y gouter :-P. Toutes mes crucifères sont complètement trouées.

Patience ... j'ai mis une boule de graisse pour attirer les petits oiseaux cette hiver, j'ai vu un père rouge-gorge l'autre soir : voudra-t-il s'installer au potager? Il est le bienvenu.


lundi 3 novembre 2008

Comment éplucher les châtaignes ?

L’automne arrivé, les vendeuses des marchés d'Andalousie étalent des nouveaux produits, symboles de la saison des feuilles mortes : lactaires, pommes de pin pignon, asperges sauvages, olives vertes et châtaignes. Des grosses châtaignes des monts de Aracena ou de Ronda vendues au cri de « pelaeras, pelaeras ! ». Car c’est leur aptitude à être pelées facilement qui décidera l’acheteur arrêté devant le tas de marrons. Pour cuisiner les châtaignes, il faut ôter les deux peaux des châtaignes : la première, la dure, part facilement au couteau; par contre, la deuxième peau, la fine, est souvent très accrochée à la partie comestible. Ce fin tégument au gout astringent nous sépare du plaisir moelleux de la châtaigne.

On le vérifie à chaque fois que l’on réuni assez de forces pour attaquer une corvée de confiture de châtaignes : « qu’est-ce que c’est ch…. ! ». Mais qu’est-ce que c’est bon aussi. Du coup, on fait semblant d’oublier et l’on repart de plus belle l’année suivante, vers les forêts des Cévennes ou de Lacaune, à la quête du châtaigner qui fera les plus beaux fruits pour nos confitures, soupes et autres choux braisés. Merci au châtaigner, véritable arbre paysan, qui fournit aliment, chauffage et bois d’œuvre aux habitants des pays nord-méditerranéens et sud-océaniques (depuis sont berceau en Anatolie, jusqu’à Gibraltar et le sud de la Bretagne).

Par rapport à l'épluchage des châtaignes, j’ai l’impression de me replonger à chaque fois dans la même galère. Je teste plusieurs méthodes, je sais plus laquelle était la bonne ... :-( Cette année, j’étais déterminé à identifier 'LA' bonne méthode pour enlever cette 2ème peau de la façon la plus rapide et propre possible, tout en assurant le bon goût de la confiture.

J'ai donc fait le tour de quelques sites et forums sur Internet et noté les astuces pour peler les châtaignes qui reviennent le plus souvent :

D’abord, pour toutes les méthodes, laver les châtaignes soigneusement et jeter celles qui surnagent car elles sont "habitées".

Méthode 1 : trempette toute la nuit

Enlever la peau brune et mettre les châtaignes dans une casserole en les couvrant d'eau. Les laisser tremper toute une nuit. Cuire ensuite les châtaignes, juste à point : la peau s'enlève très facilement.

Méthode 2 : cuisson avec les 2 peaux incisées.

Procéder par petites quantités pour pouvoir éplucher à chaud. Inciser les châtaignes tout autour de fruit. Entailler profondément pour atteindre la peau fine.
Plonger les châtaignes dans l'eau bouillante et cuire 3 à 5 minutes. Sortir les châtaignes une à une pour les peler encore très chaudes. Les deux peaux s'enlèvent facilement (blague n°1).

Méthode 3 : cuisson avec peau fine.

Enlever l'écorce à froid en laissant la peau fine.

Faire cuire les châtaignes en les mettant au départ dans de l'eau bouillante, tout juste recouvertes, pendant 15 minutes. Enlever les peaux fines, elles se détachent d'elles-mêmes (blague n°2).

Méthode 4 : congélation.

Couper les châtaignes dans le sens de la largeur. Congeler les châtaignes 2 ou 3 heures (au-délà vous risquez de récupérer de la purée). Faire bouillir une casserole d'eau. Plonger une poignée de châtaignes congelées dans l'eau bouillante. Laisser reprendre l'ébullition. En principe les 2 peaux montent à la surface (blague n°3).

Méthode 5 : four.

Eplucher la première peau dure, ranger les châtaignes sur une plaque à rebords. Lorsqu'elles sont cuites, la deuxième peau s'en va facilement (encore une blague).

Méthode 6 : presse-ail

Coupez et faites bouillir les châtaignes, les presser ensuite avec un presse-ail.

Résultat des courses : les méthodes 1 à 5 ne fonctionnent pas mais comme blagues elles sont pas mal ("En principe les 2 peaux montent à la surface" :-D). La méthode du presse-ail permet d'obtenir une pâte de châtaigne de façon plus ou moins rapide et de bon goût pour l'élaboration de cette confiture familiale.

Pour aller plus vite, on peut couper en deux les châtaignes sur une planche de découpe à l'aide d'un couteau bien affuté (la cadence est ainsi plus rapide). Ensuite il suffit de cuire à feu vif les châtaignes pendant 15 minutes, de les égoutter et rincer à l'eau propre (pour enlever le goût tannique de la peau) avant de passer les moitiés une par une au presse-ail. On récupère la purée de châtaignes dans un récipient propre et on retire les deux peaux collées de l'intérieur du presse-ail. D'accord, c'est fastidieux, mais cette méthode reste bien plus rapide que celles présentées ci-dessus.

Ensuite, cette purée servira à faire de la confiture (en y ajoutant le même poids de sucre et un peu de vanille), des soupes, des gâteaux, des farces, ... J'imagine que cette purée peut se mettre aussi en bocaux et stérilisée ou être congelée pour la conserver.

Voilà, l'année prochaine j'essaierai de trouver la méthode rapide et facile pour préparer des châtaignes entières. Ça promet d'être un poil plus dur :-)