samedi 24 janvier 2009
"Potaging" in London
Un lien vers le site de l'association à laquelle participe l'un de mes beaux-frères londoniens : http://www.capitalgrowth.org/. Je traduis pour les non-anglophones :
Capital Growth, espace n°4 : SOAS Good Food Society, à King's Cross Le travail de la "Good Food Society" de l'Ecole des Etudes Orientales et Africaines (SOAS, School of Oriental and African Studies) est de transformer une parcelle de terrain derrière leurs salles de classe depuis une zone en fiche en un potager florissant. Ils ont l'intention d'impliquer le plus grand nombre d'étudiants dans ce projet, ils espèrent les éloigner du stress des travaux academiques et des dates butoir. Ils veulent aussi apprendre à de plus en plus d'étudiants comment cultiver des légumes. Le terrain est situé dans la région de King's Cross au nord de Londres sur une petite rue entre Pentonville Road et King's Cross Road. En ce moment, ils ont des dizaines de personnes intéressées et nous espérons que, une fois que le jardin prendra forme, plus de gens se joindront à eux. Les légumes seront utilisés pour les diners de la "Good Food Society" ainsi que distribués sur le campus dans le cadre de la coopérative d'aliments (ndlr : genre AMAP pour étudiants). La "Good Food Society" sollicite de l'association "Capital Growth" un appui économique sous la forme d'une petite subvention, ainsi que l'accès à de l'expertise et du conseil concernant les cultures.
Bon courage à la GFS! Une très bonne initiative à importer dans le grandes villes du Midi de la France, où sans doute des choses se font déjà mais pas assez.
A ce sujet, nous pouvons en parler car nous sommes vraiment des miraculés : nouveaux arrivants, sans la possibilité de répondre aux demandes économiques des négociants de "terrains de loisirs" et encore moins pour avoir une maison avec un vraie jardin autour de Montpellier, nous avions réussi à trouver, grâce à des tracs postés dans les boites aux lettres de Montpellier, quelqu'un motivé par un projet de jardin potager et capable de partager avec des parfaits inconnus son terrain et notre rêve.
Sans ce miracle, nous sérions encore à atteindre pour pouvoir prétendre à l'un des jardins de la Ville ou endettés si jamais on avait réussi à trouver un terrain auprès des agences immobilières. Allez, un petit changement de mentalité chers concitoyens et élus, un potager le dimanche pour tout le monde ! (pour tout le monde qui en voudra of course ;-)
2 commentaires:
Very interesting story of how you came by your plot. And I hadn't heard about the GFS initiative in London, so thanks for that news.
A Montpellier il y a quelques jardins familiaux mais vraiment très peu et en plus il faut habiter dans la ville depuis au moins 5 ans pour pouvoir faire la demande auprès de la mairie ... Les petits terrains sont très très chers à cause de la pression urbanistique. En plus le jardinage n'était pas vraiment dans la culture paysanne local ... ni dans la culture de ceux qui arrivent attirés par la mer et le soleil. Il faudra encore quelques années pour que des mouvements comme Capital Growth s'implantent dans cette région. Les AMAP (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) qui font des paniers bio pour leurs adhérents ont plus de succès, peut-être qu'elles produiront de nouveaux horticulteurs un jour ...
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