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mardi 2 décembre 2008

Choux chinois et navets : quelques retours d'expérience


Les derniers navets du semis de fin juillet ont été arrachés, il n'y avait rien à manger, des racines minuscules trouées par la mouche du chou. Nous n'avons pas eu de chance avec ces navets, quand je pense à toute la flotte qu'on a mis pour les arroser ! Il va falloir que je trouve le moyen pour combattre les mouches et les punaises si je veux faire du navet à nouveau l'été prochain.

Apparemment, la mouche du chou passe l'hiver dans les profondeurs de la terre. Il faudrait au moins donc que je travaille bien le terrain ayant accueilli des navet et des radis dans l'espoir de détruire les pupes.

Peut-être qu'il faudrait arrêter complètement les crucifères pendant quelques mois pendant l'été prochain? On empêcherait ainsi la reproduction d'une ou deux générations de mouches. D'un autre coté, cela faisait des années (depuis toujours?) qu'aucune crucifère n'avait été plantée dans le jardin (mis à part quelques radis) et cela n'a pas empêché que l'on trouve partout des radis troués. Des mauvaises herbes du jardin appartiennent à ce groupe botanique. D'ailleurs, il faudrait que je regarde dans la racine de mes choux des dégats éventuels, idem pour la roquette, s'il y a eu des attaques.

Je continue aussi à ramasser les derniers choux chinois afin d'en tirer quelque chose avant les prochains gels. C'est très impressionnant, plus que toutes les autres plantes du jardin, chaque plant de chou chinois semble un paradis pour "nos amis les bêtes". Peut-être que sa structure plutôt renfermée y participe, on trouve entre les feuilles de chaque plant des escargots, des punaises, des chenilles, des pince-oreilles, des noctuelles vertes, d'autres que je ne connais point et, nouveauté, des chenilles de piéride du chou. Les "cardes" des feuilles extérieures sont minées en longueur et pourrissent. En les arrachant, on peut voir que les racines ont été aussi visitées. Une richesse biologique remarquable (sic).

Par contre, coté "production agricole", les ravageurs du chou semblent être les plus nombreux parmi ses hôtes et les plants en ont souffert. A chaque fois que j'en récolte un, la moitié du choux part directement au compost, immangeable (je ne compte pas les feuilles un peu trouées, sinon je ne mangerais rien:-). Un tiers des plants sont montés à fleurs depuis octobre, induits par les coups de froid.

Je tenterai à nouveau ma chance au printemps (même si la culture est conseillé à l'automne) car c'est un très bon légume, surtout en salade : au wok j'étais plutôt déçu, il faudrait juste le chauffer très fort rapidement, sinon il devient comme un épinard mou et aqueux. Coté culture, le semis avait bien levé avec des graines de Biaugerme, je pourrais réduire la dose pour avoir juste une dizaine de plants (là j'en avais beaucoup trop). Par contre, ensuite il faut que le plant soit dans des bonnes conditions: un sol très riche et de l'eau tant qu'il en faut. Puisque je ne peux pas vraiment arrêter tous ces insectes, il faudrait juste que le plant soit assez fort pour les devancer. Une fois de plus, la richesse du sol est l'élement clé dans un potager naturel. Il faut que j'y travaille encore. Ensuite, la culture devrait aller très vite, la récolte pourrait intervenir entre 60 et 80 jours après le semis. Autant que pour une laitue, sauf qu'un chou pe-tsaï fait dans les 2 Kg !

J'ai aussi découvert un nouveau ravageur au pied du semis de scaroles "Cornet d'Anjou", une sorte de larve d'hanneton mais plus petite : la louvette ou hépiale. J'en ai tué deux pris en flagrant délit, biné autour pour en faire sortir d'autres larves qui pourraient s'y trouver. Il faut surveiller cette ligne, j'avais rien vu, on dirait que les larves juste grignotaient les racines sans vraiment couper net le collet (comme font le taupin ou le ver gris).

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