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mardi 14 juillet 2009

Arrachage des pommes de terre Linzer et Monalisa

Toutes les patates sont hors du sol, les dernières Monalisa ont été récoltées ce weekend. Les premières récoltées furent les Linzer Delikatess, qui étaient bonnes à arracher depuis fin mai mais qui ont du attendre fin juin faute de temps.

Les deux kilos et demi de plants Linzer, plantées début mars, ont donné 19 kg de pommes de terre. Les tubercules étaient nombreux mais beaucoup étaient trop petits. En plus, le temps d'attente en terre ne les a pas fait du bien, elles ont été attaqués par des vers.

Des vers qui s'étaient réfugiés dans le compost 'mur' où j'espérais voir pousser les pommes de terre. Or, pour Linzer, toutes les patates étaient placées dans la périphérie de la butte. Je ne sais pas s'il s'agit d'une caractéristique variétale ou bien d'une conséquence du buttage tardif (les plants avaient déjà 20 cm). Le compost avait par contre très bien gardé l'humidité, puisque un mois après la fin des arrosages (et des pluies conséquentes), un fond d'humidité restait sous les buttes.

Les deux kilos et demi de plants de Monalisa, plantés mi-mars, n'ont donné que 13 kilos de pommes de terre. Très beau calibre, bon état sanitaire (pas de compost en fond de sillon à la plantation), presque aucune petite, mais récolte médiocre. Elles ont été complètement mûres vers la fin juin.

Les buttes des Monalisa étaient un peu plus tassées que pour les Linzer, car j'avais essayé de semer des radis dans l'interligne. Complètement raté car les radis avaient monté à graine sans rien donner. Donc, pour la prochaine fois, évitons les cultures intercalaires dans notre terre trop limoneuse (sauf dans le cas d'une culture sur des buttes ou ados).

Finalement, j'ai eu des moins bons résultats en termes de production que l'année dernière. En même temps, la partie du jardin où j'ai planté les patates cette année n'a donné de bons résultats avec aucune des cultures établies depuis l'année dernière (melon, courges et concombre puis navet et chou) malgré les fumures abondantes. Avant notre arrivée au jardin, ce lopin n'avait pas été cultivé depuis longtemps, on dirait qu'il fait sa mise à niveau dans la douceur.

Enfin, rappeler que les Linzer ont été plus attaquées que les Monalisa par le mildiou dès le début mai. Ce n'est pas si grave compte ténu de la courte durée de leur cycle.

Coté cuisine, toutes les deux me semblent très bonnes. C'est la première fois que je mangeais de la Linzer, il faut dire qu'elle reste très ferme après cuisson, donc elle est idéale pour les préparation estivales type salades, sautés, etc. Je ne pense pas que nous aurons le temps de voir si elle se garde bien, car on aura tout mangé avant.

Pour l'année prochaine, il faudra que je me débrouille autrement pour la récolte. J'attends toujours que le feuillage soit complètement flétri (ce qui correspond à l'optimum de maturation de la plante) mais du coup, dans le sol sec de juin/juillet, c'est la croix et la bannière pour sortir les pommes de terre. Pour des variétés hâtives comme la Linzer, qui ne vont pas être conservées après l'été, ce n'est peut-être pas la peine d'atteindre autant.

Mais bon, le principal problème pour choisir la bonne date de récolte reste que le mois de juin, que ce soit au jardin ou au travail, reste très chargé !!


2 commentaires:

Kat a dit…

Bonjour

Merci pour ce blog instructif bien documenté..
Je suis très tentée par la location de 150 m2 de jardin potager à qq kms, mais vu mon emploi du temps et ne connaissant RIEN en jardin ni potager, je me demande si c'est un bon choix ...

Je voudrais surtout faire des fruits rouges, de l’ail …

est-ce réaliste ? combien de temps faut il prévoir selon les saisons en tout ?
Y a t-il des options intéressantes pour limiter le temps nécessaire (choix de plants demandant - de soins) ?

Rafael a dit…

Bonjour,

Il est difficile de répondre à votre question car trop de facteurs entrent en jeu.

C'est sûr que pour bien démarrer il faut se donner le temps (5-6 h par semaine est un minimum surtout si vous n'habitez pas sur place) et avoir des objectifs réalisables par rapport à ses moyens (ses connaissances, sa force physique, ses outils, les personnes qui peuvent aider, etc).

Les cultures à privilégier sont celles que vous voyez dans les jardins de votre région et que vous aimez utiliser en cuisine (deux conditions obligatoires pour débuter). Au début, utilisez plutôt des plants achetés chez les pépiniéristes, plus faciles à démarrer.

Se donner le temps de faire mais aussi d'observer et de réfléchir est essentiel pour réaliser un potager. Avoir le temps de préparer ses légumes du jardin en cuisine est souvent une contrainte importante.

Par contre, mettre quelques pieds de tomate, des salades et quelques radis pour l'été ne demandent pas tant d'engagement et produisent déjà bien de plaisirs.