Après un automne particulièrement doux et sec (quasiment aucune pluie entre le 15 octobre et le 15 décembre) dans la région montpelliéraine, voilà que l'hiver est bien installé au potager.
A cause de cette sècheresse, j'ai été obligé d'arroser les parties au sol léger dans le jardin jusqu'aux pluies du 22 décembre. J'avais laissé sur place l'installation d'arrosage (sauf la pompe) pour éviter un possible sècheresse en début de printemps comme en 2009, mais je ne m'attendais pas à m'en servir en octobre et novembre ...
Le froid lui est arrivé sans trop d'annonce : nous sommes passés en 5 jours d'avoir 6°C le matin à -4°C (je suppose que cela a été encore plus froid à Grabels, peut-être -6°C). Par cause de déplacements professionnels et personnels plus un bon coup de grippe, je n'ai pas trouvé d'occasion pour visiter le jardin pendant 3 semaines, le jour avant les vacances de Noël où je suis allé constater les dégâts après le coup de froid soudain et intense de la mi-décembre.
L'eau était toujours glacé dans les tuyaux, les seaux. Les légumes avaient mauvaise mine, pire qu'en 2009 qui avait connu des températures similaires. Mais cette fois, les légumes avaient souffert aussi des coup de douceur et de sec pendant les trois semaines d'absence du jardinier. Les laitues les plus développées avaient perdu leurs feuilles extérieurs (le cœur n'avait pas gelé), les radis non protégés avaient également gelé, les fenouils (à l'abri près des cyprès) avaient aussi un peu souffert, et les petits pois qui étaient assez mal et donc la survie est compromise. (certains avaient même fleuri la semaine avant le coup de froid).
Les derniers piments ont bien sûr trépassé, les autres tomates, aubergines et poivrons/piments avaient déjà été arrachés début décembre (ils ne donnaient plus rien). Par contre, les laitues de mon semis ont bien résisté (elles étaient plus petites et de variétés résistantes au froid) ainsi que toutes les cultures sous plastique. Les petits choux de printemps (y compris les choux-fleurs) ont bien tenu.
Les poireaux et choux aussi avaient des brulures suite au gel. Pourtant les poireaux résistent bien au froid mais ils ont bavé à cause de l'automne sec qui ne les a pas du tout été favorable. Je commençais donc à arroser un peu les légumes les plus assoiffées, quand justement la pluie s'est mise à tomber et depuis il a plu à plusieurs reprises jusqu'à ce jour (5 mm aujourd'hui sous forme de bruine).
Juste après les vacances de Noël, nouvelle visite pour traiter les urgences et remplir le panier. Encore deux semaines d'absence. L'urgence était de désherber un peu les carottes, pour limiter les problèmes d'envahissement de l'année dernière dans les carottes et de voir l'évolution des plants gelés. En levant les voiles (de forçage) pour accéder aux carottes, je vois qu'une partie des feuilles de carottes et du mouron (que je m'apprêtais à arracher) avaient gelé et pourri à cause de la grande humidité qui règne sous le voile et des températures à la hausse entre Noël et le Jour de l'An ... des carottes ont pourri.
J'ai un peu enlevé tout ce qui été moisi, passé un coup de bouillie bordelaise,et enlevé les voiles pour que ça sèche. Je suis passé sous les autres voiles pour nettoyer un peu (sans bouillie car il y a des récoltes en cours). Là je vois que, si bien le voile de forçage est beaucoup moins contraignant que les couvertures plastique, il y a un minimum de surveillance à maintenir. Difficile quand on n'a pas le temps d'aller au jardin de façon quotidienne.
En dehors de cette affaire de pourriture, je vois que le potager s'est bien retapé grâce aux pluies de Noël, il est maintenant plus beau que lors de la visite précédente. Même les radis qui avaient gelé ont refait des feuilles. Les salades moitié gelées revivent. Les pois, par contre, semblent avoir pris un bon coup et je me demande si je ne serai pas obligé de ressemer (morale : j'ai semé trop tôt).
Voilà pour la météo et ses conséquences. Sinon, dès début décembre, trois planches sont libres : celles des aubergines, des poivrons et des carottes "d'automne" (quelques navets et radis restent encore sur cette dernière). Aux solanacées suivront des oignons ce printemps à partir de bulbilles et de semis en godets. Les carottes seront probablement suivies des tomates.
Les autres parties du potager sont toujours cultivées même si des trous apparaissent suite aux récoltes des choux, poireaux, radis ou salades diverses. Je constate, comme l'hiver dernier, que la culture sous tunnel plastique dans un coin ensoleillé du jardin produit des bons résultats.
Si j'avais le temps et qu'il faisait doux, j'aimerais retourner le compost pour qu'il soit prêt à la plantation des cultures d'été. Je dois aussi aller en acheter un peu de compost de l'Agglo, pour compléter la production "maison", préparer une couche chaude pour les semis de ce printemps (un nouveau test), finir de déshéber, monter un nouveau tunnel ... le temps manque dans ces journées trop courtes d'hiver où je ne peux pas faire un tour au jardin après le travail (ou peut-être équipé d'une lampe torche). Mais globalement, il va plutôt bien ce potager.
A cause de cette sècheresse, j'ai été obligé d'arroser les parties au sol léger dans le jardin jusqu'aux pluies du 22 décembre. J'avais laissé sur place l'installation d'arrosage (sauf la pompe) pour éviter un possible sècheresse en début de printemps comme en 2009, mais je ne m'attendais pas à m'en servir en octobre et novembre ...
Le froid lui est arrivé sans trop d'annonce : nous sommes passés en 5 jours d'avoir 6°C le matin à -4°C (je suppose que cela a été encore plus froid à Grabels, peut-être -6°C). Par cause de déplacements professionnels et personnels plus un bon coup de grippe, je n'ai pas trouvé d'occasion pour visiter le jardin pendant 3 semaines, le jour avant les vacances de Noël où je suis allé constater les dégâts après le coup de froid soudain et intense de la mi-décembre.
L'eau était toujours glacé dans les tuyaux, les seaux. Les légumes avaient mauvaise mine, pire qu'en 2009 qui avait connu des températures similaires. Mais cette fois, les légumes avaient souffert aussi des coup de douceur et de sec pendant les trois semaines d'absence du jardinier. Les laitues les plus développées avaient perdu leurs feuilles extérieurs (le cœur n'avait pas gelé), les radis non protégés avaient également gelé, les fenouils (à l'abri près des cyprès) avaient aussi un peu souffert, et les petits pois qui étaient assez mal et donc la survie est compromise. (certains avaient même fleuri la semaine avant le coup de froid).
Les derniers piments ont bien sûr trépassé, les autres tomates, aubergines et poivrons/piments avaient déjà été arrachés début décembre (ils ne donnaient plus rien). Par contre, les laitues de mon semis ont bien résisté (elles étaient plus petites et de variétés résistantes au froid) ainsi que toutes les cultures sous plastique. Les petits choux de printemps (y compris les choux-fleurs) ont bien tenu.
Les poireaux et choux aussi avaient des brulures suite au gel. Pourtant les poireaux résistent bien au froid mais ils ont bavé à cause de l'automne sec qui ne les a pas du tout été favorable. Je commençais donc à arroser un peu les légumes les plus assoiffées, quand justement la pluie s'est mise à tomber et depuis il a plu à plusieurs reprises jusqu'à ce jour (5 mm aujourd'hui sous forme de bruine).
Juste après les vacances de Noël, nouvelle visite pour traiter les urgences et remplir le panier. Encore deux semaines d'absence. L'urgence était de désherber un peu les carottes, pour limiter les problèmes d'envahissement de l'année dernière dans les carottes et de voir l'évolution des plants gelés. En levant les voiles (de forçage) pour accéder aux carottes, je vois qu'une partie des feuilles de carottes et du mouron (que je m'apprêtais à arracher) avaient gelé et pourri à cause de la grande humidité qui règne sous le voile et des températures à la hausse entre Noël et le Jour de l'An ... des carottes ont pourri.
J'ai un peu enlevé tout ce qui été moisi, passé un coup de bouillie bordelaise,et enlevé les voiles pour que ça sèche. Je suis passé sous les autres voiles pour nettoyer un peu (sans bouillie car il y a des récoltes en cours). Là je vois que, si bien le voile de forçage est beaucoup moins contraignant que les couvertures plastique, il y a un minimum de surveillance à maintenir. Difficile quand on n'a pas le temps d'aller au jardin de façon quotidienne.
En dehors de cette affaire de pourriture, je vois que le potager s'est bien retapé grâce aux pluies de Noël, il est maintenant plus beau que lors de la visite précédente. Même les radis qui avaient gelé ont refait des feuilles. Les salades moitié gelées revivent. Les pois, par contre, semblent avoir pris un bon coup et je me demande si je ne serai pas obligé de ressemer (morale : j'ai semé trop tôt).
Voilà pour la météo et ses conséquences. Sinon, dès début décembre, trois planches sont libres : celles des aubergines, des poivrons et des carottes "d'automne" (quelques navets et radis restent encore sur cette dernière). Aux solanacées suivront des oignons ce printemps à partir de bulbilles et de semis en godets. Les carottes seront probablement suivies des tomates.
Les autres parties du potager sont toujours cultivées même si des trous apparaissent suite aux récoltes des choux, poireaux, radis ou salades diverses. Je constate, comme l'hiver dernier, que la culture sous tunnel plastique dans un coin ensoleillé du jardin produit des bons résultats.
Si j'avais le temps et qu'il faisait doux, j'aimerais retourner le compost pour qu'il soit prêt à la plantation des cultures d'été. Je dois aussi aller en acheter un peu de compost de l'Agglo, pour compléter la production "maison", préparer une couche chaude pour les semis de ce printemps (un nouveau test), finir de déshéber, monter un nouveau tunnel ... le temps manque dans ces journées trop courtes d'hiver où je ne peux pas faire un tour au jardin après le travail (ou peut-être équipé d'une lampe torche). Mais globalement, il va plutôt bien ce potager.