Quelques images du potager à la fin juin, juste après le passage bénéfique d'un orage.
jeudi 1 juillet 2010
mardi 29 juin 2010
Bientôt les semis d'été
Je suis en train de préparer le matériel pour mes semis d'été dans la nouvelle maison. Comme je serai en plein déménagement, je compte acheter la plupart des plants. Je ne ferai que les plants que l'on ne trouve pas souvent au marché: chicorées 'Pain de sucre' et 'Rouge de Vérone', peut-être quelques choux rouges et blancs hâtifs qui me plaisent bien, des oignons blancs pour planter en novembre, peut-être des blettes et des fenouils... à voir si j'ai le temps. Ces semis démarrent normalement vers le 15 juillet et vont jusqu'à début septembre en fonction des espèces de légumes.
J'ai déjà acheté des graines diverses : 3 types de mâche, des navets, des radis, des épinards, des carottes nantaises. J'ai aussi fait quelques graines de laitues diverses, de roquette, de blette, de chou, de chicorée 'Cornet d'Anjou'.
En tout, j'ai compté une quinzaine de légumes qui peuvent être semés ou plantés dans l'arrière-saison estivale :
J'ai déjà acheté des graines diverses : 3 types de mâche, des navets, des radis, des épinards, des carottes nantaises. J'ai aussi fait quelques graines de laitues diverses, de roquette, de blette, de chou, de chicorée 'Cornet d'Anjou'.
En tout, j'ai compté une quinzaine de légumes qui peuvent être semés ou plantés dans l'arrière-saison estivale :
- Épinard
- Chou chinois
- Chou pommé
- Chou brocoli
- Chou de Milan
- Poireau
- Chicorée
- Laitue
- Mâche
- Roquette
- Oignon
- Navet
- Radis
- Blette
- Fraisier
- Fenouil
jeudi 24 juin 2010
Le blog du potager a deux ans : suite et fin
Voilà, deux ans de jardinage se sont écoulés dans ce coin du Midi. Ce fut un temps d'une mise en route, d'apprentissage, et nous commençons à en récolter quelques fruits, à tirer quelques conséquences.
Nous nous sommes intéressés à la qualité du sol, à l'irrigation et à la sélection variétale, pour trouver les bons réglages qui conviennent à notre jardin. J'ai modifié mon approche sur certains points comme le travail du sol ou les traitements contre certains insectes. A l'avenir, il faudrait s'intéresser de plus près à la question du désherbage, pas facile à gérer dans un jardin de weekend.
L'objectif "alimentaire" du jardin a été globalement atteint. Si l'on ne produira jamais assez de melons pour se passer de les acheter, on peut dire que l'on a eu à tout moment de quoi faire des plats de saison. Avec, bien entendu, des périodes un peu mono-thématiques, genre le mois des choux (chou farci, chou braisé aux châtaignes, salade de chou aux noix, garbure ou encore du gratin de brocoli!!!) ou la semaine de la laitue (comment écouler 20 laitues en 5 jours?).
Deux ans, et nous allons déjà le quitter ! Nous repartons dans le Sud-Ouest, dans le Gers, dès ce mois d'août. Ce sera la fin pour nous du potager du Languedoc, mais le début d'autres potagers en Gascogne, peut-être plus grands, plus arrosés, forcement moins ensoleillés aussi. Ce sera aussi le début d'une nouvelle vie plus au vert et au calme.
Il est aussi temps d'imaginer la suite du jardin, avec une organisation plus simple à gérer : des fruitiers, des artichauts, et des buttes "biodynamiques" faciles à travailler. Ce sera notre contribution à ce jardin qui nous a tant donné.
Nous nous sommes intéressés à la qualité du sol, à l'irrigation et à la sélection variétale, pour trouver les bons réglages qui conviennent à notre jardin. J'ai modifié mon approche sur certains points comme le travail du sol ou les traitements contre certains insectes. A l'avenir, il faudrait s'intéresser de plus près à la question du désherbage, pas facile à gérer dans un jardin de weekend.
L'objectif "alimentaire" du jardin a été globalement atteint. Si l'on ne produira jamais assez de melons pour se passer de les acheter, on peut dire que l'on a eu à tout moment de quoi faire des plats de saison. Avec, bien entendu, des périodes un peu mono-thématiques, genre le mois des choux (chou farci, chou braisé aux châtaignes, salade de chou aux noix, garbure ou encore du gratin de brocoli!!!) ou la semaine de la laitue (comment écouler 20 laitues en 5 jours?).
Deux ans, et nous allons déjà le quitter ! Nous repartons dans le Sud-Ouest, dans le Gers, dès ce mois d'août. Ce sera la fin pour nous du potager du Languedoc, mais le début d'autres potagers en Gascogne, peut-être plus grands, plus arrosés, forcement moins ensoleillés aussi. Ce sera aussi le début d'une nouvelle vie plus au vert et au calme.
Il est aussi temps d'imaginer la suite du jardin, avec une organisation plus simple à gérer : des fruitiers, des artichauts, et des buttes "biodynamiques" faciles à travailler. Ce sera notre contribution à ce jardin qui nous a tant donné.
lundi 31 mai 2010
Le potager fin mai
Voici quelques images commentées du potager en cette fin de printemps :
J'ai bien de choses à écrire avant de les oublier mais je manque de temps ...
J'ai bien de choses à écrire avant de les oublier mais je manque de temps ...
jeudi 1 avril 2010
Le jardin potager début avril
Comme la semaine dernière j'avais enlevé tous les voiles de forçage, j'ai profité pour prendre quelques photos du potager avant de les remettre sur les patates si j'arrive à les planter ce weekend. Cette gallérie d'images pourrait s'appeler 'les rescapés' car touts les légumes qu'y apparaissent ont passé l'hiver dehors avec plus ou moins de réussite.
J'ai travaillé un peu aussi et planté (ça ne se voit pas sur les photos) d'autres oignons (Jaune Espagnol, Rouge de Niort, Prebosa) sous le tunnel à la place des salades que l'on a déjà mangé. Et fait plein de petits travaux : passer un coup de cuivrol sur les cultures qui en avaient besoin (oignons, ail et fèves), un peu de pyrèthre sur les navets déjà attaqués par les premières punaises du chou qui sortent de leur léthargie) , arraché beaucoup de mauvaises herbes, arrosé les fèves, les épinards, l'ail (les trois sont trop près des cyprès pour recevoir de l'eau), sorti le compost ... enfin, les occupations ne manquent pas.
Le temps reste un peu frais (16°C mais avec du Mistral) et humide avec 10 mm en début de semaine et encore 7 mm ce soir. Je vais planter mes patates dans le sol mouillé à tous les coups.
Voilà les images :
Bonus : navet de Croissy semé sous mini-tunnel le 30 janvier, récolté le 15 avril (deux mois et demi plus tard, il est le plus hâtif des 4 variétés testées).
J'ai travaillé un peu aussi et planté (ça ne se voit pas sur les photos) d'autres oignons (Jaune Espagnol, Rouge de Niort, Prebosa) sous le tunnel à la place des salades que l'on a déjà mangé. Et fait plein de petits travaux : passer un coup de cuivrol sur les cultures qui en avaient besoin (oignons, ail et fèves), un peu de pyrèthre sur les navets déjà attaqués par les premières punaises du chou qui sortent de leur léthargie) , arraché beaucoup de mauvaises herbes, arrosé les fèves, les épinards, l'ail (les trois sont trop près des cyprès pour recevoir de l'eau), sorti le compost ... enfin, les occupations ne manquent pas.
Le temps reste un peu frais (16°C mais avec du Mistral) et humide avec 10 mm en début de semaine et encore 7 mm ce soir. Je vais planter mes patates dans le sol mouillé à tous les coups.
Voilà les images :
Bonus : navet de Croissy semé sous mini-tunnel le 30 janvier, récolté le 15 avril (deux mois et demi plus tard, il est le plus hâtif des 4 variétés testées).
mercredi 31 mars 2010
Sur les graines potagères des variétés non hybrides
Je poursuis toujours (et toujours) mes essais sur les variétés de navets adaptés aux conditions de notre potager, j'en écrirai un peu cet été inch Allah (ou j'en serai tellement déçu que j'en écrirai pas ;-).
Pour l'instant, je voulais mettre dans ce carnet deux exemples sur la variabilité des plants issus de graines de deux variétés-population ("non hybrides") du domaine public (i.e. les variétés classiques inscrites au catalogue officiel mais de libre circulation, vendues par la plupart de semenciers pour amateurs).
Voici le navet "Rouge plat hâtif à feuille entière" sur le site d'un revendeur de graines :
Et voici le même navet issu de ma culture (semis en pleine terre sous tunnel nantais en octobre, récolte en février) :
Celui-ci est le navet "boule d'or" sur le site d'un revendeur :
Et voici la même variété chez nous (semis en septembre en motte, plantation en décembre sous voile, récolte en mars) :
C'est vrai que la différence de forme entre la photo du catalogue du revendeur et celle de nos récoltes est surprenante! Il y a aussi les mentions concernant la culture "très hâtif" ou "rustique" ou encore "navets de 12 à 18 cm", difficiles à vérifier.
Il ne faut pas trop blâmer les semenciers, car, comme le disait le prof de génétique, le résultat (ou phénotype) dépend de la ressource génétique et de l'environnement. Il semble difficile de se passer de tests de variétés non-hybrides sur un terroir donné avant de déclarer qu'en effet, telle variété est blanche, ronde, hâtive ou jaune, longue et sucrée.
Malheureusement, les essais de variétés professionnels (par le GRAB ou autre) ne concernent que très peu les variétés classiques ou anciennes. Une exception (il y en a d'autres) sont les essais réalisés avec des variétés anciennes de tomates et que concernent justement le Midi.
Pour des variétés anciennes ou classiques, peu chères, peu sélectionnées par les semenciers (car moins rémunératrices), cela vaut le coup d'être attentif au résultat de chaque variété pour un fournisseur donné et de noter les lots (variété+fournisseur) à retenir et ceux à écarter. Et c'est obligatoire si l'on veut produire ses propres semences (par plaisir, économie, "fraicheur" des graines, recherche d'un type particulier, etc). Bien entendu, avec des semences hybrides F1, on aurait aucune variabilité génétique mais ils deviennent chers pour les cultures nécessitant beaucoup de semence (et pour moi qui rate un semis sur deux) et on ne peut pas les multiplier soi-même (ni légalement ni techniquement).
Enfin, restons attentifs à la qualité des semences non-hybrides. Heureusement que l'amateur que je suis n'est pas très sensible de la forme et couleur du navet (pour les pros c'est bien plus contraignant) du moment qu'il pousse bien et qu'il est bon. Parce que coté forme, j'ai eu de tout sauf de celle annoncée dans le sachet :)
Pour l'instant, je voulais mettre dans ce carnet deux exemples sur la variabilité des plants issus de graines de deux variétés-population ("non hybrides") du domaine public (i.e. les variétés classiques inscrites au catalogue officiel mais de libre circulation, vendues par la plupart de semenciers pour amateurs).
Voici le navet "Rouge plat hâtif à feuille entière" sur le site d'un revendeur de graines :
Et voici le même navet issu de ma culture (semis en pleine terre sous tunnel nantais en octobre, récolte en février) :
Celui-ci est le navet "boule d'or" sur le site d'un revendeur :
Et voici la même variété chez nous (semis en septembre en motte, plantation en décembre sous voile, récolte en mars) :
C'est vrai que la différence de forme entre la photo du catalogue du revendeur et celle de nos récoltes est surprenante! Il y a aussi les mentions concernant la culture "très hâtif" ou "rustique" ou encore "navets de 12 à 18 cm", difficiles à vérifier.
Il ne faut pas trop blâmer les semenciers, car, comme le disait le prof de génétique, le résultat (ou phénotype) dépend de la ressource génétique et de l'environnement. Il semble difficile de se passer de tests de variétés non-hybrides sur un terroir donné avant de déclarer qu'en effet, telle variété est blanche, ronde, hâtive ou jaune, longue et sucrée.
Malheureusement, les essais de variétés professionnels (par le GRAB ou autre) ne concernent que très peu les variétés classiques ou anciennes. Une exception (il y en a d'autres) sont les essais réalisés avec des variétés anciennes de tomates et que concernent justement le Midi.
Pour des variétés anciennes ou classiques, peu chères, peu sélectionnées par les semenciers (car moins rémunératrices), cela vaut le coup d'être attentif au résultat de chaque variété pour un fournisseur donné et de noter les lots (variété+fournisseur) à retenir et ceux à écarter. Et c'est obligatoire si l'on veut produire ses propres semences (par plaisir, économie, "fraicheur" des graines, recherche d'un type particulier, etc). Bien entendu, avec des semences hybrides F1, on aurait aucune variabilité génétique mais ils deviennent chers pour les cultures nécessitant beaucoup de semence (et pour moi qui rate un semis sur deux) et on ne peut pas les multiplier soi-même (ni légalement ni techniquement).
Enfin, restons attentifs à la qualité des semences non-hybrides. Heureusement que l'amateur que je suis n'est pas très sensible de la forme et couleur du navet (pour les pros c'est bien plus contraignant) du moment qu'il pousse bien et qu'il est bon. Parce que coté forme, j'ai eu de tout sauf de celle annoncée dans le sachet :)
mercredi 17 mars 2010
Printemps tardif dans le Languedoc
La neige tombée la semaine dernière coiffe encore les sommets du Pic de Nore et de l'Espinouse, quelques tâches blanches résistent à l'ombre, dans les fossés des Corbières aux Razès. Dans les Albères, encore blancs, les chênes-lièges montrent leur branches amputés par la neige. Plus à l'est, rien ne reste de la neige, les quantités tombées étaient moins importantes.
Partout dans les basses terres, les amandiers sont en fleur. Le sec et le soleil ont suivi la neige à Montpellier. Hier après-midi on pouvait enfin enlever son manteau même s'il fait encore frais le matin.
Il faudrait que je trouve un plant de lilas en fleur pour certifier l'arrivée (enfin!) du printemps. Car les étudiants anglais de la ville ont ressorti leurs tongues, mais ça doit être la troisième fois depuis janvier, on ne peut pas leur faire confiance en tant qu'indicateur printanier ...
dimanche 7 mars 2010
Début-mars : plantation d'oignon et d'échalotes
Passage en famille au jardin ce dimanche après-midi pour la récolte des épinards, des scaroles et des navets.
Une petite pluie était encore tombé jeudi et vendredi, quelle a été donc ma surprise quand j'ai découvert que la future planche des oignons était enfin détrempée! Monsieur le Mistral a bien soufflé vendredi et samedi, il a réussi à mettre la terre près de son optimum pour la travailler.
On s'y est mis sans attendre, afin de pas rater cette opportunité. On a planté des oignons de nos semis, des "Prebosa" (type espagnol "Babosa") et des "Blanc Hâtif de Paris". Aussi, nous avons planté des bulbilles d'oignon "Centurion" et d'échalotes "Jermor", ces dernières issues de nos récoltes de l'année dernière. Vu le prix des bulbes d'échalotes pour plantation dans les jardineries, ça vaut le coup de tenter la plantation des bulbes récoltés, nous verrons le résultat. En tout, nous avons fait environ 10 lignes de 8-9 m.
A la fin de la plantation, il faisait 3°C et on attend de la neige ce soir dans la région de Montpellier. On a couvert les petits plants avec un voile de forçage pour les protéger un peu de ce froid tardif.
J'ai encore d'autres oignons en pépinière, des "Simiane", des "Prebosa", quelques "Jaune Espagnol" et "Rouge Pâle de Niort", plus des "Valencia Tardia de Exportacion". Ces derniers, semés le weekend dernier, n'ont pas encore germé. Où est-ce que je vais mettre tout ce monde ?
Un peu plus tard, dans la soirée, la neige est déjà bien présente dans le centre ville, j'imagine que le potager doit être complètement couvert :
Et le lendemain, début de la fonte des neiges ....
Une petite pluie était encore tombé jeudi et vendredi, quelle a été donc ma surprise quand j'ai découvert que la future planche des oignons était enfin détrempée! Monsieur le Mistral a bien soufflé vendredi et samedi, il a réussi à mettre la terre près de son optimum pour la travailler.
On s'y est mis sans attendre, afin de pas rater cette opportunité. On a planté des oignons de nos semis, des "Prebosa" (type espagnol "Babosa") et des "Blanc Hâtif de Paris". Aussi, nous avons planté des bulbilles d'oignon "Centurion" et d'échalotes "Jermor", ces dernières issues de nos récoltes de l'année dernière. Vu le prix des bulbes d'échalotes pour plantation dans les jardineries, ça vaut le coup de tenter la plantation des bulbes récoltés, nous verrons le résultat. En tout, nous avons fait environ 10 lignes de 8-9 m.
A la fin de la plantation, il faisait 3°C et on attend de la neige ce soir dans la région de Montpellier. On a couvert les petits plants avec un voile de forçage pour les protéger un peu de ce froid tardif.
J'ai encore d'autres oignons en pépinière, des "Simiane", des "Prebosa", quelques "Jaune Espagnol" et "Rouge Pâle de Niort", plus des "Valencia Tardia de Exportacion". Ces derniers, semés le weekend dernier, n'ont pas encore germé. Où est-ce que je vais mettre tout ce monde ?
Un peu plus tard, dans la soirée, la neige est déjà bien présente dans le centre ville, j'imagine que le potager doit être complètement couvert :
Et le lendemain, début de la fonte des neiges ....
samedi 13 février 2010
Le potager à la mi-février : gel, compost et tunnels
Le temps passe vite, et je manque de temps pour aller au potager et pour mettre à jour ce journal. Le temps froid et humide réduit aussi les travaux possibles, notamment en ce qui concerne le travail du sol.
Le froid notamment a été plus vif que l'hiver dernier. Les gels de la deuxième moitié de décembre ont été suivis par d'autres agrémentés d'un peu de neige autour du 8 janvier. Le temps est resté souvent maussade et froid, et c'est seulement à la fin du mois que le soleil et un certain redoux (jusqu'à15°C au mieux) est arrivé. Cela n'a pas duré longtemps, la pluie est revenu, la fraicheur aussi, impossible de retourner les planches libres, de planter les oignons, carottes et compagnie en pleine terre. Cette semaine, à nouveau une vague de froid est arrivée jusqu'à ici avec un peu de gel (-3°C ce matin, 4°C en fin d'après-midi aujourd'hui malgré le soleil). Au total, nous avons eu 95 mm en janvier et 96 mm, jusqu'à ce jour, en février.
Suite aux périodes successives de froid, plusieurs cultures ont gelé dont les pois, laitues, fenouils et radis, ces derniers n'ayant pas tenu après la première vague de froide décembre. Les radis d'hiver (Violet de Gournay, Rond Noir) n'ont pas senti le gel et continuent à pousser, mais les 'chandelle de glace' et les 'radis de Pâques' sont passés à la trappe. Dommage car ils étaient vraiment beaux et en 2009 on les avait gardé jusqu'au printemps. Ces sont définitivement des variétés qui me conviennent en culture d'automne, car ils sont gros, juteux et sucrés. J'ai également fait les jeunes feuilles en crème ou braisées avec des résultats convenables (les feuilles plus mûrs deviennent un peu trop fibreuses).
Les laitues ont également beaucoup souffert. Elles venaient du marché de la Mosson et avaient été plantés en septembre, elles étaient déjà grandes avant les gels. Les romaines ont survécu mais les feuilles de l'extérieur étaient vraiment abimés donc il ne restait pas grande chose à manger par rapport à la taille des salades avant le gel. Je suis néanmoins content de cette variété et je vais garder un plant comme porte-graines. Par contre les batavias et 'langue de canari' ont dépéri par à-coups suite aux gels successifs. C'est dommage car il y avait plus de cinquante salades dont nous n'avons pas tiré grande chose. Les mêmes variétés avaient mieux supporté l'hiver 2009.
Les poireaux, s'ils ne gèlent pas, ils ne sont pas très en forme. J'ai l'impression que ces poireaux ne sont pas d'une variété particulièrement résistante ou bien que l'automne trop sec ne leur a pas permis de se préparer pour le froid. Il faudrait que j'affine ma technique concernant les poireaux en lui donnant une approche plus 'sudiste', car j'ai vu que le poireau souffre mal la chaleur et qu'il faut le ménager davantage pendant l'été.
Enfin, j'ai ressemé ce weekend les pois gelés en décembre et qui (étrangement) étaient verts au niveau des feuilles mais secs au collet des racines. Maintenant on voit bien qui était sec et qui vivrait, j'ai refait des lignes et semé. Les variétés qui ont le plus souffert sont les variétés naines, 'Proval' (type nain provençal) mais surtout 'Merveille de Kelvedon' qui a été quasiment rasée. La variété 'Plein le panier' est celle qui a le mieux résisté au froid (la quatrième variété était 'Carouby de Maussane') et qui du coup a pris un peu d'avance sur les autres.
Lors du redoux dont je parlais plus haut, j'ai eu l'occasion de retourner le compost. Il était très froid (8°C), preuve des inconvénient des silos à compost. J'ai retourné les deux composteurs, le premier était en repos depuis décembre et j'ai pu sortir 4 sacs de compost jeune de la partie basse avant de mélanger le reste. Le deuxième est toujours en cours de remplissage, à trois quarts de sa capacité. Après avoir mélangé les couches, j'ai arrosé avec un peu de purin d'orties, les tas étaient assez secs. Dans les deux cas, trois semaines après avoir fait le mélange et malgré le froid, ont pouvait constater que le compostage avait bien repris et que l'apparence du tas était bien meilleure qu'avant.
Concernant le compost, je ne suis pas allé chercher du compost de l'Agglo par manque de temps. C'est aussi que je vois que le sol du jardin est en train de se refaire une santé avec le compost produit sur place (de meilleure qualité que celui de l'Agglo), les deux composteurs sont pleins quasiment en permanence. J'ai répandu quelques sacs de compost ancien en surface des planches qui vont recevoir les solanacées ce printemps (encore occupés avec des choux, des chicorées, des salades).
Coté protections d'hiver, j'ai enfin monté le deuxième tunnel fin janvier. Après des nombreuses recherches sur la région de Montpellier, je n'ai pas trouvé du plastique pour mini-tunnel à la découpe. J'ai fini par acheter du plastique "4 saisons" dans un Gamm Vert qui est coupé pour des serres tunnels et qui fait 6 m de large (pour le prix, je ne sais plus si c'était dans les 7 € le mètre linéaire). Du coup, j'ai acheté des pièces de 2,5 m, ce qui correspond à la largeur des arceaux de mini-tunnel, et qui font donc 6 mètres de long. Comme mes lignes font dans les 10 m, il me faut coller deux pièces de 6 m. Pas si facile à moins d'utiliser un adhésif, sauf que mon plastique avait été mouillé par la pluie donc incollable. Alors, j'ai bloqué la jointure des pièces de plastique entre deux arceaux et ça a l'air de tenir pour l'instant.
Sous ce tunnel, j'ai fait un semis d'essai de navets (avec 4 variétés qui ont déjà levé) et des carottes/radis (carottes 'de Chantenay' dont j'avais un stock de graines à finir). J'espère qu'ils seront bon à manger en avril/mai prochain. Le premier tunnel, installé fin novembre, a été arraché par le vent de ces derniers jours. Le plastique avait été acheté en jardinerie, un rouleau de 10 m x 2 m, et était déjà bien fatigué après sa première année. J'ai donc remplacé avec du '4 saisons' qui devrait tenir mieux face aux éléments. Sous ce tunnel, des salades, des carottes, quelques cebettes et navets semblent bien se porter. Je les ai désherbé 2 fois et je les arrose fréquemment car ils ne reçoivent pas de pluie. Lors du désherbage de décembre, j'ai arraché quelques navets qui étaient en train d'être mangés par des chenilles, probablement des mouches du navet, qui ne se souciaient guère du froid.
J'avais sous ce premier tunnel un beau semis de laitues 'Grenobloise' et 'Great Lakes', j'ai profité pour les éclaircir et les repiquer ailleurs. J'ai mis un double voile en dessus, j'espère que cela suffira à les sauvegarder.
Les pommes de terre mises à germer dans une serre ne montrent pas le moindre germe. Il va falloir que je les rapatrie à la maison car la saison de la plantation est bientôt arrivée et je n'ai pas de plants. Le terrain n'est pas préparé car il est toujours trempé. Idem pour l'emplacement des oignons que j'avais retourné fin novembre mais qui a eu le temps de se tasser depuis.
Coté récoltes, ça se tasse. Sur place, il nous restent des laitues, des scaroles, des chicorées 'pain de sucre', un peu de chou de Milan et de Bruxelles, de brocoli, des radis d'hiver, des poireaux, des épinards et les derniers fenouils ont été récoltés aussi (et bientôt mangés).
Espérons que le temps s'améliore dans les semaines à venir et les nouvelles salades arriveront rapidement à maturité suivies de quelques cebettes, repousses des épinards et blettes qui nous feront atteindre sagement les premières récoltes de printemps. Espérons aussi que je puisse disposer d'un peu plus de temps pour en faire profiter le potager, car le printemps arrivera probablement d'un coup!
Le froid notamment a été plus vif que l'hiver dernier. Les gels de la deuxième moitié de décembre ont été suivis par d'autres agrémentés d'un peu de neige autour du 8 janvier. Le temps est resté souvent maussade et froid, et c'est seulement à la fin du mois que le soleil et un certain redoux (jusqu'à15°C au mieux) est arrivé. Cela n'a pas duré longtemps, la pluie est revenu, la fraicheur aussi, impossible de retourner les planches libres, de planter les oignons, carottes et compagnie en pleine terre. Cette semaine, à nouveau une vague de froid est arrivée jusqu'à ici avec un peu de gel (-3°C ce matin, 4°C en fin d'après-midi aujourd'hui malgré le soleil). Au total, nous avons eu 95 mm en janvier et 96 mm, jusqu'à ce jour, en février.
Suite aux périodes successives de froid, plusieurs cultures ont gelé dont les pois, laitues, fenouils et radis, ces derniers n'ayant pas tenu après la première vague de froide décembre. Les radis d'hiver (Violet de Gournay, Rond Noir) n'ont pas senti le gel et continuent à pousser, mais les 'chandelle de glace' et les 'radis de Pâques' sont passés à la trappe. Dommage car ils étaient vraiment beaux et en 2009 on les avait gardé jusqu'au printemps. Ces sont définitivement des variétés qui me conviennent en culture d'automne, car ils sont gros, juteux et sucrés. J'ai également fait les jeunes feuilles en crème ou braisées avec des résultats convenables (les feuilles plus mûrs deviennent un peu trop fibreuses).
Les laitues ont également beaucoup souffert. Elles venaient du marché de la Mosson et avaient été plantés en septembre, elles étaient déjà grandes avant les gels. Les romaines ont survécu mais les feuilles de l'extérieur étaient vraiment abimés donc il ne restait pas grande chose à manger par rapport à la taille des salades avant le gel. Je suis néanmoins content de cette variété et je vais garder un plant comme porte-graines. Par contre les batavias et 'langue de canari' ont dépéri par à-coups suite aux gels successifs. C'est dommage car il y avait plus de cinquante salades dont nous n'avons pas tiré grande chose. Les mêmes variétés avaient mieux supporté l'hiver 2009.
Les poireaux, s'ils ne gèlent pas, ils ne sont pas très en forme. J'ai l'impression que ces poireaux ne sont pas d'une variété particulièrement résistante ou bien que l'automne trop sec ne leur a pas permis de se préparer pour le froid. Il faudrait que j'affine ma technique concernant les poireaux en lui donnant une approche plus 'sudiste', car j'ai vu que le poireau souffre mal la chaleur et qu'il faut le ménager davantage pendant l'été.
Enfin, j'ai ressemé ce weekend les pois gelés en décembre et qui (étrangement) étaient verts au niveau des feuilles mais secs au collet des racines. Maintenant on voit bien qui était sec et qui vivrait, j'ai refait des lignes et semé. Les variétés qui ont le plus souffert sont les variétés naines, 'Proval' (type nain provençal) mais surtout 'Merveille de Kelvedon' qui a été quasiment rasée. La variété 'Plein le panier' est celle qui a le mieux résisté au froid (la quatrième variété était 'Carouby de Maussane') et qui du coup a pris un peu d'avance sur les autres.
Lors du redoux dont je parlais plus haut, j'ai eu l'occasion de retourner le compost. Il était très froid (8°C), preuve des inconvénient des silos à compost. J'ai retourné les deux composteurs, le premier était en repos depuis décembre et j'ai pu sortir 4 sacs de compost jeune de la partie basse avant de mélanger le reste. Le deuxième est toujours en cours de remplissage, à trois quarts de sa capacité. Après avoir mélangé les couches, j'ai arrosé avec un peu de purin d'orties, les tas étaient assez secs. Dans les deux cas, trois semaines après avoir fait le mélange et malgré le froid, ont pouvait constater que le compostage avait bien repris et que l'apparence du tas était bien meilleure qu'avant.
Concernant le compost, je ne suis pas allé chercher du compost de l'Agglo par manque de temps. C'est aussi que je vois que le sol du jardin est en train de se refaire une santé avec le compost produit sur place (de meilleure qualité que celui de l'Agglo), les deux composteurs sont pleins quasiment en permanence. J'ai répandu quelques sacs de compost ancien en surface des planches qui vont recevoir les solanacées ce printemps (encore occupés avec des choux, des chicorées, des salades).
Coté protections d'hiver, j'ai enfin monté le deuxième tunnel fin janvier. Après des nombreuses recherches sur la région de Montpellier, je n'ai pas trouvé du plastique pour mini-tunnel à la découpe. J'ai fini par acheter du plastique "4 saisons" dans un Gamm Vert qui est coupé pour des serres tunnels et qui fait 6 m de large (pour le prix, je ne sais plus si c'était dans les 7 € le mètre linéaire). Du coup, j'ai acheté des pièces de 2,5 m, ce qui correspond à la largeur des arceaux de mini-tunnel, et qui font donc 6 mètres de long. Comme mes lignes font dans les 10 m, il me faut coller deux pièces de 6 m. Pas si facile à moins d'utiliser un adhésif, sauf que mon plastique avait été mouillé par la pluie donc incollable. Alors, j'ai bloqué la jointure des pièces de plastique entre deux arceaux et ça a l'air de tenir pour l'instant.
Sous ce tunnel, j'ai fait un semis d'essai de navets (avec 4 variétés qui ont déjà levé) et des carottes/radis (carottes 'de Chantenay' dont j'avais un stock de graines à finir). J'espère qu'ils seront bon à manger en avril/mai prochain. Le premier tunnel, installé fin novembre, a été arraché par le vent de ces derniers jours. Le plastique avait été acheté en jardinerie, un rouleau de 10 m x 2 m, et était déjà bien fatigué après sa première année. J'ai donc remplacé avec du '4 saisons' qui devrait tenir mieux face aux éléments. Sous ce tunnel, des salades, des carottes, quelques cebettes et navets semblent bien se porter. Je les ai désherbé 2 fois et je les arrose fréquemment car ils ne reçoivent pas de pluie. Lors du désherbage de décembre, j'ai arraché quelques navets qui étaient en train d'être mangés par des chenilles, probablement des mouches du navet, qui ne se souciaient guère du froid.
J'avais sous ce premier tunnel un beau semis de laitues 'Grenobloise' et 'Great Lakes', j'ai profité pour les éclaircir et les repiquer ailleurs. J'ai mis un double voile en dessus, j'espère que cela suffira à les sauvegarder.
Les pommes de terre mises à germer dans une serre ne montrent pas le moindre germe. Il va falloir que je les rapatrie à la maison car la saison de la plantation est bientôt arrivée et je n'ai pas de plants. Le terrain n'est pas préparé car il est toujours trempé. Idem pour l'emplacement des oignons que j'avais retourné fin novembre mais qui a eu le temps de se tasser depuis.
Coté récoltes, ça se tasse. Sur place, il nous restent des laitues, des scaroles, des chicorées 'pain de sucre', un peu de chou de Milan et de Bruxelles, de brocoli, des radis d'hiver, des poireaux, des épinards et les derniers fenouils ont été récoltés aussi (et bientôt mangés).
Espérons que le temps s'améliore dans les semaines à venir et les nouvelles salades arriveront rapidement à maturité suivies de quelques cebettes, repousses des épinards et blettes qui nous feront atteindre sagement les premières récoltes de printemps. Espérons aussi que je puisse disposer d'un peu plus de temps pour en faire profiter le potager, car le printemps arrivera probablement d'un coup!
lundi 4 janvier 2010
Le potager au début de l'hiver
Après un automne particulièrement doux et sec (quasiment aucune pluie entre le 15 octobre et le 15 décembre) dans la région montpelliéraine, voilà que l'hiver est bien installé au potager.
A cause de cette sècheresse, j'ai été obligé d'arroser les parties au sol léger dans le jardin jusqu'aux pluies du 22 décembre. J'avais laissé sur place l'installation d'arrosage (sauf la pompe) pour éviter un possible sècheresse en début de printemps comme en 2009, mais je ne m'attendais pas à m'en servir en octobre et novembre ...
Le froid lui est arrivé sans trop d'annonce : nous sommes passés en 5 jours d'avoir 6°C le matin à -4°C (je suppose que cela a été encore plus froid à Grabels, peut-être -6°C). Par cause de déplacements professionnels et personnels plus un bon coup de grippe, je n'ai pas trouvé d'occasion pour visiter le jardin pendant 3 semaines, le jour avant les vacances de Noël où je suis allé constater les dégâts après le coup de froid soudain et intense de la mi-décembre.
L'eau était toujours glacé dans les tuyaux, les seaux. Les légumes avaient mauvaise mine, pire qu'en 2009 qui avait connu des températures similaires. Mais cette fois, les légumes avaient souffert aussi des coup de douceur et de sec pendant les trois semaines d'absence du jardinier. Les laitues les plus développées avaient perdu leurs feuilles extérieurs (le cœur n'avait pas gelé), les radis non protégés avaient également gelé, les fenouils (à l'abri près des cyprès) avaient aussi un peu souffert, et les petits pois qui étaient assez mal et donc la survie est compromise. (certains avaient même fleuri la semaine avant le coup de froid).
Les derniers piments ont bien sûr trépassé, les autres tomates, aubergines et poivrons/piments avaient déjà été arrachés début décembre (ils ne donnaient plus rien). Par contre, les laitues de mon semis ont bien résisté (elles étaient plus petites et de variétés résistantes au froid) ainsi que toutes les cultures sous plastique. Les petits choux de printemps (y compris les choux-fleurs) ont bien tenu.
Les poireaux et choux aussi avaient des brulures suite au gel. Pourtant les poireaux résistent bien au froid mais ils ont bavé à cause de l'automne sec qui ne les a pas du tout été favorable. Je commençais donc à arroser un peu les légumes les plus assoiffées, quand justement la pluie s'est mise à tomber et depuis il a plu à plusieurs reprises jusqu'à ce jour (5 mm aujourd'hui sous forme de bruine).
Juste après les vacances de Noël, nouvelle visite pour traiter les urgences et remplir le panier. Encore deux semaines d'absence. L'urgence était de désherber un peu les carottes, pour limiter les problèmes d'envahissement de l'année dernière dans les carottes et de voir l'évolution des plants gelés. En levant les voiles (de forçage) pour accéder aux carottes, je vois qu'une partie des feuilles de carottes et du mouron (que je m'apprêtais à arracher) avaient gelé et pourri à cause de la grande humidité qui règne sous le voile et des températures à la hausse entre Noël et le Jour de l'An ... des carottes ont pourri.
J'ai un peu enlevé tout ce qui été moisi, passé un coup de bouillie bordelaise,et enlevé les voiles pour que ça sèche. Je suis passé sous les autres voiles pour nettoyer un peu (sans bouillie car il y a des récoltes en cours). Là je vois que, si bien le voile de forçage est beaucoup moins contraignant que les couvertures plastique, il y a un minimum de surveillance à maintenir. Difficile quand on n'a pas le temps d'aller au jardin de façon quotidienne.
En dehors de cette affaire de pourriture, je vois que le potager s'est bien retapé grâce aux pluies de Noël, il est maintenant plus beau que lors de la visite précédente. Même les radis qui avaient gelé ont refait des feuilles. Les salades moitié gelées revivent. Les pois, par contre, semblent avoir pris un bon coup et je me demande si je ne serai pas obligé de ressemer (morale : j'ai semé trop tôt).
Voilà pour la météo et ses conséquences. Sinon, dès début décembre, trois planches sont libres : celles des aubergines, des poivrons et des carottes "d'automne" (quelques navets et radis restent encore sur cette dernière). Aux solanacées suivront des oignons ce printemps à partir de bulbilles et de semis en godets. Les carottes seront probablement suivies des tomates.
Les autres parties du potager sont toujours cultivées même si des trous apparaissent suite aux récoltes des choux, poireaux, radis ou salades diverses. Je constate, comme l'hiver dernier, que la culture sous tunnel plastique dans un coin ensoleillé du jardin produit des bons résultats.
Si j'avais le temps et qu'il faisait doux, j'aimerais retourner le compost pour qu'il soit prêt à la plantation des cultures d'été. Je dois aussi aller en acheter un peu de compost de l'Agglo, pour compléter la production "maison", préparer une couche chaude pour les semis de ce printemps (un nouveau test), finir de déshéber, monter un nouveau tunnel ... le temps manque dans ces journées trop courtes d'hiver où je ne peux pas faire un tour au jardin après le travail (ou peut-être équipé d'une lampe torche). Mais globalement, il va plutôt bien ce potager.
A cause de cette sècheresse, j'ai été obligé d'arroser les parties au sol léger dans le jardin jusqu'aux pluies du 22 décembre. J'avais laissé sur place l'installation d'arrosage (sauf la pompe) pour éviter un possible sècheresse en début de printemps comme en 2009, mais je ne m'attendais pas à m'en servir en octobre et novembre ...
Le froid lui est arrivé sans trop d'annonce : nous sommes passés en 5 jours d'avoir 6°C le matin à -4°C (je suppose que cela a été encore plus froid à Grabels, peut-être -6°C). Par cause de déplacements professionnels et personnels plus un bon coup de grippe, je n'ai pas trouvé d'occasion pour visiter le jardin pendant 3 semaines, le jour avant les vacances de Noël où je suis allé constater les dégâts après le coup de froid soudain et intense de la mi-décembre.
L'eau était toujours glacé dans les tuyaux, les seaux. Les légumes avaient mauvaise mine, pire qu'en 2009 qui avait connu des températures similaires. Mais cette fois, les légumes avaient souffert aussi des coup de douceur et de sec pendant les trois semaines d'absence du jardinier. Les laitues les plus développées avaient perdu leurs feuilles extérieurs (le cœur n'avait pas gelé), les radis non protégés avaient également gelé, les fenouils (à l'abri près des cyprès) avaient aussi un peu souffert, et les petits pois qui étaient assez mal et donc la survie est compromise. (certains avaient même fleuri la semaine avant le coup de froid).
Les derniers piments ont bien sûr trépassé, les autres tomates, aubergines et poivrons/piments avaient déjà été arrachés début décembre (ils ne donnaient plus rien). Par contre, les laitues de mon semis ont bien résisté (elles étaient plus petites et de variétés résistantes au froid) ainsi que toutes les cultures sous plastique. Les petits choux de printemps (y compris les choux-fleurs) ont bien tenu.
Les poireaux et choux aussi avaient des brulures suite au gel. Pourtant les poireaux résistent bien au froid mais ils ont bavé à cause de l'automne sec qui ne les a pas du tout été favorable. Je commençais donc à arroser un peu les légumes les plus assoiffées, quand justement la pluie s'est mise à tomber et depuis il a plu à plusieurs reprises jusqu'à ce jour (5 mm aujourd'hui sous forme de bruine).
Juste après les vacances de Noël, nouvelle visite pour traiter les urgences et remplir le panier. Encore deux semaines d'absence. L'urgence était de désherber un peu les carottes, pour limiter les problèmes d'envahissement de l'année dernière dans les carottes et de voir l'évolution des plants gelés. En levant les voiles (de forçage) pour accéder aux carottes, je vois qu'une partie des feuilles de carottes et du mouron (que je m'apprêtais à arracher) avaient gelé et pourri à cause de la grande humidité qui règne sous le voile et des températures à la hausse entre Noël et le Jour de l'An ... des carottes ont pourri.
J'ai un peu enlevé tout ce qui été moisi, passé un coup de bouillie bordelaise,et enlevé les voiles pour que ça sèche. Je suis passé sous les autres voiles pour nettoyer un peu (sans bouillie car il y a des récoltes en cours). Là je vois que, si bien le voile de forçage est beaucoup moins contraignant que les couvertures plastique, il y a un minimum de surveillance à maintenir. Difficile quand on n'a pas le temps d'aller au jardin de façon quotidienne.
En dehors de cette affaire de pourriture, je vois que le potager s'est bien retapé grâce aux pluies de Noël, il est maintenant plus beau que lors de la visite précédente. Même les radis qui avaient gelé ont refait des feuilles. Les salades moitié gelées revivent. Les pois, par contre, semblent avoir pris un bon coup et je me demande si je ne serai pas obligé de ressemer (morale : j'ai semé trop tôt).
Voilà pour la météo et ses conséquences. Sinon, dès début décembre, trois planches sont libres : celles des aubergines, des poivrons et des carottes "d'automne" (quelques navets et radis restent encore sur cette dernière). Aux solanacées suivront des oignons ce printemps à partir de bulbilles et de semis en godets. Les carottes seront probablement suivies des tomates.
Les autres parties du potager sont toujours cultivées même si des trous apparaissent suite aux récoltes des choux, poireaux, radis ou salades diverses. Je constate, comme l'hiver dernier, que la culture sous tunnel plastique dans un coin ensoleillé du jardin produit des bons résultats.
Si j'avais le temps et qu'il faisait doux, j'aimerais retourner le compost pour qu'il soit prêt à la plantation des cultures d'été. Je dois aussi aller en acheter un peu de compost de l'Agglo, pour compléter la production "maison", préparer une couche chaude pour les semis de ce printemps (un nouveau test), finir de déshéber, monter un nouveau tunnel ... le temps manque dans ces journées trop courtes d'hiver où je ne peux pas faire un tour au jardin après le travail (ou peut-être équipé d'une lampe torche). Mais globalement, il va plutôt bien ce potager.
mercredi 18 novembre 2009
Lumbricus
Après un an et demi dans le potager, voilà enfin les vers de terre qui commencent à apparaitre de temps à autre lors du retournement d'une planche. Jusqu'au début de cet été, je n'en avais pas vu un seul dans le jardin.
Depuis, je commence à trouver mes chers lombrics dans un recoin envahi par les "mauvaises herbes", ou sous le paillage, toujours dans les parties du potager arrosées et plantées pendant l'été. Un sol humide et couvert de nourriture doit sembler un oasis pour les lombrics de Grabels confrontés à la sècheresse estivale environnante. Il est possible que les efforts réalisés pour éviter le tassement extrême du sol aient aussi favorisé la colonisation des vers.
En tous cas, bienvenue aux vers de terre !
Cela me fait penser au lombri-compost, produit à la mode depuis quelques années (enfin, "à la mode" parmi les gens qui s'intéressent au compost, ça reste donc confidentiel :-). Il faut voir le prix (justifié sans doute) qui payent des nombreux particuliers pour un lombri-composteur high-tech (ok, on peut faire presque pareil pour moins cher si l'on est à peine bricoleur).
Je pense à cela, parce que je ne sais pas comment nous avons laissé mourir les vers de terre, qui étaient là naturellement, qui aèrent le sol, qui l'enrichissent avec ses secrétions, qui produisent le meilleur compost du monde ... pour finalement devoir claquer 150 € dans une machine à vers.
(En plus, l'hiver arrive, autant claquer les 150 € dans quelque chose d'utile et déductible des impôts. J'ai aussi des idées plus consummeristes sur la façon de dépenser les 150 € mais je me les garde pour moi ;-)
lundi 16 novembre 2009
Agriculture catalane
Je suis tombé sur un site assez intéressant pour les amants de "l'ethnographie méridionale" : le site du musée de l'agriculture catalane.
http://jtosti.com/musee/index.html
dimanche 1 novembre 2009
Achat et plantation de l'ail
Suite à l'expérience de l'année dernière, j'ai pris plusieurs résolutions pour 2009/2010 concernant l'ail.
D'abord, j'ai planté plutôt, fin octobre. C'est un test mais j'ai l'impression que ça a joué dans les petits calibres récoltes l'année dernière.
J'ai planté sur une butte large, surelevé d'environ 15 cm, et assez plate. Je veux toujours éloigner les pourritures hivernales mais aussi prevenir le dechaussement vécu par le froid et la pluie des cailleux plantés sur des buttes individuelles en 2008. J'avais du rattraper (plus ou moins à temps) en comblant l'espace entre buttes avec de la terre. La butte est, comme par le passé, dans le coin le plus sec et ensoleillé du jardin.
Vu le faible rendement, j'ai décidé de ne plus me 'ruiner' à acheter des semences certifiées (20 €/Kg environ). J'ai néanmoins repris 500 g de semence certifiée de 'Messidrome', la variété plus intéressante de 2008/09, pour pouvoir comparer. Sinon, j'ai pris encore 500 g d'ail bio blanc de variété indeterminé au supermarché plus 500 g d'ail type 'Violet de Cadours' ('valdour'?) et 1 Kg d'ail 'Rose de Lautrec' achetés au marché de producteurs à Montpellier. L'avantage de l'ail du marché (autre qu'être 50% moins cher que l'ail certifié) est la taille énorme des caïeux.
J'ai eu bien assez de sémence pour les quelques 40 mètres linéaires plantés, j'ai donc sélectionné les gros caïeux et mis de coté les petits pour améliorer le calibre des têtes. Celui-ci est donné aussi par la distance de plantation. J'ai donc élargi de 10x20 à 15x20 cm en quinconce. J'espère ainsi améliorer la qualité de la future récolte, car celle de l'année dernière n'avait pas plus de 1/3 de têtes avec un calibre commercial (comme je dis plus haut, c'est Messidrome qui avait donné les meilleurs calibres).
Enfin, il faut que je m'assure de faire la récolte au bon moment, sans attendre. L'année dernière, nous avons perdu des nombreux bulbes qui ont pourrit en terre attendant la récolte.
Variétés d'aubergines en 2009
Comme pour les tomates et les poivrons, voici quelques notes sur le comportement des variétés d'aubergines plantées cette année.
Longue Violette Hâtive
Il s'agit de la meilleure variété des 4 essayées. Elle a produit (continue à produire) pendant toute la période de culture des aubergines d'une taille correcte. En raison de leur forme allongée, les fruits sont sensibles aux piqures des punaises et restent souvent petits et tordus. Les plats sont assez hauts, et pas très sensibles au mildiou et autres maladies.
Listada de Gandia
Cette variété traditionnelle (rayée de Gandia, en espagnol) nous vient de la ville de Gandia, au sud de Valence (et pas d'Italie comme disent certains semenciers!). Les plants sont trapus, plutôt résistants aux maladies. Les fruits sont assez lourds, de taille moyenne. Par contre, nous n'avons eu que peu de fruits, les plants ont très peu fleuri, des fleurs ont séché sur les tiges sans que je sache pour quoi.
F1 Megal
Il s'agit d'un variété hybride de type longue violette. Un échec de culture : j'ai eu que peu de plants (germination capricieuse), les plants sont restés chétifs, ils ont fini par dépérir sans avoir produit à peine. Peut-être que leur localisation en bordure du passage (avec une terre plus pauvre et plus tassée) ne leur à pas réussi. Je suis déçu car j'attendais plus d'entrain de la part d'un hybride commercial.
Ronde de Valence
Variété traditionnelle du Sud-Est, elle avait assez bien réussi l'année dernière et je l'ai à nouveau planté en 2009. Comme pour Megal, très peu de fruits, les plants ont dépéri et souffert de mildiou, l'araignée rouge et même des virus (à confirmer, mais cela en a bien l'air). Les fleurs sèchent avant de faire des fruits.
Il faudrait que je teste d'autres sélections de cette 'ronde de Valence' qui est aussi réputée dans notre région car je suis surpris des résultats. Pour F1 Megal, je ferai quelques autres plants pour voir si le problème venait de l'exposition mais je ne pense pas garder à terme une variété hybride, surtout si elle ne répond pas à notre besoin.
La 'listada de Gandia' mérite sa place dans le potager en tant que rareté mais 2-3 pieds suffisent. Je voudrais tester d'autres grands classiques des variétés fixées genre 'Barbetane' (enfin, à voir car il parait qu'elle est très proche de 'Longue Violette Hâtive') ainsi que 'Black Beauty'. ('Belleza Negra') Et sans doute que je ferai plus de plants de 'Longue Violette Hâtive' qui est resté le meilleur choix de 2009.
J'ai également eu quelques fruits bizarres qui ne correspondent à aucune des 4 variétés et qui ont du se glisser dans l'un des sachets achetés (peut-être une hybridation de 'listada de Gandia') mais qui ne méritent pas plus d'attention.
Globalement nous sommes très loin de crouler sous les aubergines. Malgré le compost, le purin d'orties, le paillage et l'arrosage automatique, les plants d'aubergine ne semblent pas se plaire dans notre potager. La pression des araignées rouges y doit être pour quelque chose,:à un moment donné, tous les plants en pâtissaient.
Comme pour les poivrons aux formes allongés, les aubergines longues ont beaucoup souffert des piqûres sur les fruits avec les pertes de taille qui vont avec.
Longue Violette Hâtive
Il s'agit de la meilleure variété des 4 essayées. Elle a produit (continue à produire) pendant toute la période de culture des aubergines d'une taille correcte. En raison de leur forme allongée, les fruits sont sensibles aux piqures des punaises et restent souvent petits et tordus. Les plats sont assez hauts, et pas très sensibles au mildiou et autres maladies.
Listada de Gandia
Cette variété traditionnelle (rayée de Gandia, en espagnol) nous vient de la ville de Gandia, au sud de Valence (et pas d'Italie comme disent certains semenciers!). Les plants sont trapus, plutôt résistants aux maladies. Les fruits sont assez lourds, de taille moyenne. Par contre, nous n'avons eu que peu de fruits, les plants ont très peu fleuri, des fleurs ont séché sur les tiges sans que je sache pour quoi.
F1 Megal
Il s'agit d'un variété hybride de type longue violette. Un échec de culture : j'ai eu que peu de plants (germination capricieuse), les plants sont restés chétifs, ils ont fini par dépérir sans avoir produit à peine. Peut-être que leur localisation en bordure du passage (avec une terre plus pauvre et plus tassée) ne leur à pas réussi. Je suis déçu car j'attendais plus d'entrain de la part d'un hybride commercial.
Ronde de Valence
Variété traditionnelle du Sud-Est, elle avait assez bien réussi l'année dernière et je l'ai à nouveau planté en 2009. Comme pour Megal, très peu de fruits, les plants ont dépéri et souffert de mildiou, l'araignée rouge et même des virus (à confirmer, mais cela en a bien l'air). Les fleurs sèchent avant de faire des fruits.
Il faudrait que je teste d'autres sélections de cette 'ronde de Valence' qui est aussi réputée dans notre région car je suis surpris des résultats. Pour F1 Megal, je ferai quelques autres plants pour voir si le problème venait de l'exposition mais je ne pense pas garder à terme une variété hybride, surtout si elle ne répond pas à notre besoin.
La 'listada de Gandia' mérite sa place dans le potager en tant que rareté mais 2-3 pieds suffisent. Je voudrais tester d'autres grands classiques des variétés fixées genre 'Barbetane' (enfin, à voir car il parait qu'elle est très proche de 'Longue Violette Hâtive') ainsi que 'Black Beauty'. ('Belleza Negra') Et sans doute que je ferai plus de plants de 'Longue Violette Hâtive' qui est resté le meilleur choix de 2009.
J'ai également eu quelques fruits bizarres qui ne correspondent à aucune des 4 variétés et qui ont du se glisser dans l'un des sachets achetés (peut-être une hybridation de 'listada de Gandia') mais qui ne méritent pas plus d'attention.
Globalement nous sommes très loin de crouler sous les aubergines. Malgré le compost, le purin d'orties, le paillage et l'arrosage automatique, les plants d'aubergine ne semblent pas se plaire dans notre potager. La pression des araignées rouges y doit être pour quelque chose,:à un moment donné, tous les plants en pâtissaient.
Comme pour les poivrons aux formes allongés, les aubergines longues ont beaucoup souffert des piqûres sur les fruits avec les pertes de taille qui vont avec.
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