Nous avons déménagé ... ce blog n'est plus mis à jour

jeudi 22 octobre 2009

Variétés de poivron en 2009


Cette année, les variétés de poivron plantées sont (voir la photo ci-dessus) : Petit Marseillais, Long Doux des Landes, Corno di toro (un peu plus de 20 cm de long pour le fruit sur l'image), Cristal, F1 Tenor, California Wonder. Sauf les F1 Tenor, que j'avais acheté, les autres plants ont été produits par nous à partir de graines commerciales.

Voici quelques notes sur leur comportement et caractéristiques :



Petit Marseillais : comme l'année dernière, cette variété a été très prolifique et plutôt robuste (même plus robuste que l'année dernière: je n'ai pas perdu de plant cette année) avec des plants trapus. Avec le Long Doux des Landes, cette variété est la plus hâtive du potager. Les poivrons sont petits, pas très charnus (plutôt "à frire") et meilleurs (à mon sens) verts que murs (ils deviennent jaunes et sèchent un peu).

Je les trouve particulièrement adaptés au farci car je préfère pour cela les petits légumes.

Un variété à retenir absolument chez nous.


- Cristal : variété espagnole, très apprécie vers La Rioja et Navarra. Les plants sont très hauts (1,50m) et son rendement est moyen. La chair est un peu plus épaisse que celle des poivrons italiens (entre poivron "à frire" et poivron "à rôtir") et ils ont plus de goût que ceux derniers.

J'en referai quelques pieds l'année prochaine même si je ne trouve dommage que cette variété ne soit pas un peu plus prolifique (ou c'est mon impression dû à la grande taille de la plante qui nous oblige à "chercher" des fruits éparpillés).




- Corno di Toro : variété de poivron italien "à frire", pas très gouteuse, pas très productive, pas très hâtive mais avec des très beaux poivrons d'une taille assez imposante (dans les 20 cm). Les graines que j'ai avaient eu du mal à germer, je n'ai que deux pieds, mais ça suffit pour le plaisir des yeux.


- Long doux des Landes : une valeur sure, variété robuste, très prolifique, et par dessus tout cela, hâtive (ils arrivent facilement à maturité). Leur chair est fine, mais ils ont beaucoup de goût et une légère amertume. Très pratiques pour les salades, pour les faire entiers sautés à la poêle, mais ils peuvent aussi être utilisés pour une sauce ou un gazpacho. Par contre, au four cela ne doit pas donner grand chose car ils brulent très vite.

On les gardera pour l'année prochaine. En plus la sélection de graines que l'on a, semble bien convenir au jardin.


- California wonder: petit poivron carré, charnu ("à rôtir"), assez classique. Il a un rendement correct, les plants son plus ou moins robustes et assez variables en taille (plutôt petits) et comportement dans notre sélection. Les poivrons se forment assez rapidement et leur taille convient au farci.

Un classique à maintenir pour l'année prochaine.



vendredi 9 octobre 2009

Pluie torrentielle sur Montpellier

La fin de la très sévère sècheresse estivale de 2009 a eu lieu hier avec 178 mm de pluie. En septembre, le jardin n'avait reçu que 7 mm qui ont été vite séchés. L'irrigation quotidienne était toujours de rigueur, notamment en cette saison de semis.

A midi, le pluviomètre marquait 3 mm. Mais dès 15 heures une forte pluie s'est abattue sur la région et vers 23 h les rues du centre ville semblaient des ruisseaux.

J'irais ce weekend au jardin pour constater les dégâts et pour profiter que le sol sera meuble (et même plus) dans les recoins du jardin pour y semer un peu de phacélie.

PS : dans le potager (8 km du centre ville de Montpellier) seulement 37 mm sont tombés ce soir-là.

samedi 3 octobre 2009

Carottes, oignons, salades (3) : semis des laitues et des chicorées


En 2008, je n'ai pas réussi un seul semis de laitue. Des graines "faiblardes", le sol battant, les escargots, se sont alliés contres les petites plantules. J'ai réussi un semis de scarole cornet d'Anjou en août 2009, les scaroles étant plus vigoureuses que les laitues.

Le premier semis de laitue qui a réussi en 2009, c'est le jardin tout seule qui l'a fait avec une sorte de batavia verte issue de plantes montées à graines l'été précédant. C'était le mois de mars, et j'ai enfin eu des semis de laitue qui marchaient avec des Merveille des 4 Saisons qui ont très bien poussé. D'autres semis ont suivi jusqu'à mai avec des laitues Attractie, Great Lakes, Kraganer Sommer.

Nous avons quasiment pas mangé de ces salades. Les premiers semis de Merveille des 4 saisons début mars, réalisés sous tunnel, ont été prêts à être repiqués fin avril. J'ai encore attendu un peu afin de les mettre avec les plants de solanacées alors toutes petites. Résultat : la reprise a été très difficile, elles ont monté à graines de la deuxième semaine de mai.

Idem pour les semis de cette variété de fin mars. Elles ont stagné lors du repiquage mi-mai et monté directement à graines.

Les semis de mi-mai n'ont pas eu beaucoup plus de chance. Je les ai fais à l'ombre, les plants étaient prêts pour être repiqués un mois plus tard (mi-juin). J'en ai laissé une partie sur place pour voir si elles se développaient mieux (voir image ci-dessous) mais sans goutte-à-goutte elles étaient mortes de soif. Les Kagraner Sommer et les Attractie n'ont presque rien donné, assez occupés à survivre. Les Great Lakes ont amorcé la pommaison même si on voyait qu'elles soufraient. Surprise à la récolte : l'intérieur des pommes était pourri à cause de la chaleur et la formation des inflorescences avait commencé.



Je conclue d'abord, et une fois de plus, que se fier aux dates de semis conseillées dans les sachets de graines n'est pas recommandé. La laitue Merveille des 4 Saisons est conseillé pour des cultures d'été par des nombreux sites, livres et catalogues. Mais dans le Midi, il vaut mieux la réserver pour des cultures d'hiver et de printemps (récolte en mai au plus tard).

J'ai péché d'optimisme aussi suite à mon expérience de "planteur" de salades achetées à d'autres : Les salades plantées début mai, on les mangé un mois plus tard. Mais ces salades ont déjà un mois et demi de vie, elles ont poussé en mottes (moins de stress à la plantation) au lieu d'être repiquées à racine nue. De plus, je me rends compte qu'une partie des salades vendus en grande surface ou au marché sont des variétés "passe-partout" qui conviennent à toutes les saisons.

Par contre, pour un semis maison de variétés anciennes, à racine nue, il faut compter bien 3 mois du semis à la récolte au printemps, sachant qu'à partir de mi-mai il peut faire sec avec les conséquences que cela implique en matière de montaison.

Pour une récolte en avril, on peut tenter un semis en novembre avec une protection hivernale en utilisant une variété résistante au froid. Ensuite, pour les récoltes de mai, on peut faire avec des variétés un peu plus souples en semant début février sur place ou en mottes pour éviter les problèmes de reprise. A partir de là, je pense qu'il vaut mieux utiliser des laitues d'été et faire les derniers semis dans la première quinzaine de mai avec les salades les plus robustes (Lollo rossa, Sierra, feuille de chêne de Nice, etc).

A propos de laitues d'été, j'ai découvert cet été la Maravilla de Verano, une sorte de batavia rouge qui ressemble assez à la Sierra qui est vendue dans les pépinières par ici (peut-être son ancêtre?). Les gens qui me l'ont présenté gardent la graine depuis des années et ils en sont contents. J'ai acheté des graines aussi, on verra les résultats en 2010 inch Allah.

J'ai laissé fleurir énormément de salades cette année mais j'ai l'impression que les fourmis ont presque tout embarqué. J'ai fait attention à récupérer des graines de feuille de chêne de Nice rouge et verte, les autres sont parties par terre et j'ai vu une feuille de chêne qui a poussé toute seule entre les haricots :-)

A partir de mi-juillet, j'ai fait plusieurs semis de chicorées. Ceux faits en pépinière n'ont rien donné, les graines ne devaient pas être très bonnes et les quelques graines qui ont levé ont fondu ensuite. La chaleur était en partie en cause (pas de jour "frais" à cette époque cette année) mais la qualité des graines utilisé y est vraiment pour quelque chose.

J'en ai fait aussi en pleine terre à trois reprises avec des résultats très mitigés. Les chicorées Pain de Sucre et les roquettes ont levé en partie. Par contre, les scaroles de Verona, les choux pe-tsaï, les frisées, ont ne les a pas trop vu. L'un des semis n'a carrément rien donné, encore une fois je soupçonne fortement une fourmilière qui est à proximité (je vois les fourmis que commencent à charrier les graines entre le moment où je les dépose et le moment où je ferme le sillon!!). Les Pain de Sucre ont bien poussé depuis et pourront être consommés avant la fin de l'année.

Début septembre, un nouveau semis de laitues à la place où rien n'avait poussé. Des Merveille des 4 saisons et des Rougettes de Montpellier ont bien levé, les plantules seront prêtes à être repiquées fin octobre ou courant novembre. Des romaines et des Erstling n'ont pas montré leur nez, à la place des trous dans la terre ....

Les derniers semis sont ceux faits depuis la mi-septembre dans des mottes, au balcon et qui avancent correctement. Ces sont surtout des Rougette de Montepellier, plus quelques Romaines et Cornets d'Anjou. J'ai pu ainsi vérifier la qualité de mes graines, et constater que pour certaines variétés j'aurais besoin de semer tout le sachet pour obtenir quelques plants. (peut-être qu'il fait un peu trop chaud aussi). Je voudrais les repiquer avant les froids.

Il faut encore attendre pour manger les laitues de nos semis. Heureusement, on peut en acheter 15 salades (et le rab) pour 2 € au marché ou en jardinerie. J'en ai planté depuis début septembre une centaine de salades et ils nous en restent encore quelques unes (surtout des frisées) de celles plantées début aout (les laitues plantées à cette occasion montent à graines depuis la mi-septembre alors qu'elles n'avaient pas atteint leur développement maximal, je vais en faire des porte-graines).

Carottes, oignons, salades (2) : irrigation de l'oignon

La surface d'oignons a été agrandie en 2009 pour essayer d'en produire assez pour notre consommation.



D'abord, j'avais planté en septembre dernier des plants d'oignons blancs de Rebouillon achetés chez Jardiland. La plupart se sont perdus, pourris par les pluies d'hiver. Ils ont aussi beaucoup souffert du tassement du sol. Il s'agit d'une variété tardive (ce que je ne savais pas au moment de l'achat), ils ont été récoltés en juin. Pour ceux qui ont réussi à survivre, cela a fait des beaux oignons, de forme ovale et bon gout. A mon avis, ils doivent bien se garder quelques mois. Nous les avons mangé progressivement en frais (voir image ci-dessus).

J'avais achété des graines de plusieurs variétés pour faire des semis à partir d'aout, ce que j'ai eu beaucoup de mal à réussir. Mes plants ont été mis en terre fin mars (semis de décembre), avec des bulbilles Centurion et Brunswick. Les plants de semis, assez frêles, ont été en partie mangés par les escargots (je n'ai pas récolté un seul Rouge Pale de Niort). On dirait que les amis gastéropodes raffolent des oignons et ils les sélectionnent par rapport à toutes les autres herbes du potager.

Les bulbilles ont été plantes plutôt, au cours de l'hiver, sur des buttes qui les ont préservé de l'humidité. La presque totalité des bulbes a ainsi bien germé malgré les pluies de janvier et février. Par contre, des qu'ils étaient en végétation, une partie a été mangé à leur tour par les escargots.

La récolté des plants de semis a commencé avec des plants en vert d'oignons Barletta et Centurion (une partie des Centurion étaient dans le coin le plus chaud du potager). Les Barletta ont également été les premiers à arriver à maturité. Ils avaient de jolis bulbes assez enterrés et plus ou moins déformés par les irrégularités de la terre.

Les oignons de Trébons ont suivi mi-juillet, ainsi qu'une partie des Brunswick et les Centurion (ceux de la partie bien exposée du jardin).

Par contre, les oignons Jaune d'Espagne et les Centurion n'étaient pas prêts à arrêter leur pousse.

Il faut dire que cette année j'ai mieux géré l'arrosage des oignons. J'ai oublié ce qui dissent les manuels d'horticulture (Il ne faut arroser l'oignon ou alors avec modération) et j'ai arrosé en abondance. Je trouve que les oignons ont bien profité de l'humidité ( et du compost apporté avant la plantation). Après quelques recherches de bibliographie, je me suis décidé à arroser jusqu'à l'état de maturation de la plante, c'est-à-dire, jusqu'à que la tige se torde et les feuilles se couchent par terre. A partir de ce moment, il faut arrêter l'irrigation pour que le bulbe murisse et se prépare pour la conservation. Cela prend environ 15-20 jours.

Le problème est que fin juillet, les oignons étaient en pleine végétation, que nous allions partir en vacances deux semaines après, et que j'avais besoin de cette place pour planter choux et salades avant le départ. J'ai donc hâté la maturation des oignons en tordant les tiges. Cela peut-être utile dans un cas comme celui-ci ou dans des régions où l'arrivée du froid risquerait de compromettre la maturation des bulbes tardifs. Autrement, il vaut mieux laisser les plants aller au bout de leur développement.

Dans l'image, les variétés d'oignons récoltés en juillet-aout : échalote Jermor, Rouge de Brunswick, Centurion, Barletta, Trébons, Jaune d'Espagne (Valencia) et une variété achetée comme 'calçots' (sorte de cebette catalane) mais qui ne ressemble pas à la Tardive de Lleida à l'origine des calçots.


Pendant les vacances en Andalousie, j'ai pu voir des oignons jaunes plats énormes dans des potagers des Alpujarras. Je n'ai pas réussi à tirer une conclusion sur la variété et ils ne ressemblent pas à des variétés des catalogues espagnols. Par contre, j'ai vu les oignons de type Valencia de mon père, cinq fois plus gros que les miens (voir image ci-dessous).

Le truc est de choisir cette variété tardive et à gros bulbe, d'aller le plus loin possible dans son développement (irrigation, compost), enfin d'appliquer des distances de plantation conséquentes (30 cm) comme j'avais vu dans les Alpujarras une semaine avant.

Maintenant, j'ai fait des semis de plusieurs variétés dans des pots et des mottes au balcon, ceux de juillet en pleine terre n'ont rien donné une fois de plus. Je suis particulièrement impressionné par la vigueur dans le levée de la variété 'prebosa', du type babosa, oignon jaune hâtif et doux très cultivé dans la région de Valence en Espagne. J'en ai même fais un deuxième semis. Les oignons blanc hâtif de Paris ont aussi très bien levé alors que les Jaune d'Espagne, de Niort et autres de Florence sont restés par la plupart sous terre.


J'ai aussi planté début septembre une centaine d'oignons blancs achetés au marché de La Mosson. D'après le pépiniériste, ils feront des cebettes avant les froids. Je prie pour qu'il ait raison :-) En tout cas ils poussent bien.

Carottes, oignons, salades (1) : semis de carottes



Dans les campagnes, on voit souvent des potagers "de vieux paysan" avec leur trinité de légumes : poireau, carotte, chou. Des fois ils se permettent des fantaisies et mettent quelques navets, ou quelques tomates en saison ... En fait, ces vieux pépés et mémés, après tant d'années de culture, sont allés à l'essentiel du potage.

Moi aussi j'ai constaté qu'il fallait que je fasse plus attention à l'essentiel. Dans le potager ne doivent pas manquer à aucune saison carottes, oignons et salades. Ajoutons à cela les poireaux en hiver, et les tomates en été. Ces légumes sont utilisées quotidiennement, sont aimées par tous, et peuvent être produites en quantité suffisante au jardin.

Dans le cas des carottes, comme nous n'avons pas de espace de stockage à proprement parler, il faut que l'on en produise pendant la plus longue période possible. Cette année, j'ai fait un semis début mars, ensuite fin avril, début juillet (ressemé début aout), début septembre et encore j'en ferai un dernier en octobre.

En 2008, j'avais constaté les difficultés des carottes pour pousser dans un sol battant et avec tendance à se tasser. En plus, nous avons eu la mouche de la carotte à l'automne. Cette année j'ai cultivé les carottes (sauf le premier semis) sur des buttes larges d'environ 1m50, où l'on peut mettre 4 lignes de carottes de part et d'autre des tuyaux d'irrigation goutte-à-goutte. Cela évite de marcher sur les planches et de tasser le sol. J'ai aussi privilégié l'arrachage manuel des mauvaises herbes, les binages répétés à la binette me semblaient aussi tasser le sol. Les résultats de cette méthode ont été concluants, la terre est resté plus meuble et les racines sont plus volumineuses.

Concernant la mouche, j'ai couvert les derniers semis avec des voiles pour les protéger, avec les contraintes que l'on sait, nous verrons cet hiver si les résultats sont positifs. Dans tous les cas, le voile n'a pas gêné particulièrement la levée du semis de septembre qui a été particulièrement homogène.

Par rapport aux variétés, j'ai diversifié les variétés pour mieux m'adapter aux conditions de chaque saison en me basant sur la bibliographie et les conseils des grainetiers. Mais je me dis qu'il faudrait aussi tester chaque variété dans toutes les configurations de semis (forcé, printemps, saison, etc) pour valider leur amplitude d'utilisation dans nos propres conditions.

En saison j'ai eu des belles surprises avec des jaunes du Doubs et les violette rouge sang. Les premières ont fait des racines énormes, jusqu'à 22 cm (en 2008 aucune carotte avait dépasse les 12 cm). Les rouge sang sont une variété de chez Biaugerme, je trouve que la publicité qui leur est faite (résistante à la chaleur, etc) est justifié. Je vais garder le plus gros plant pour faire des graines. Je continue à penser que l'utilisation de variétés élaborées pour produire des carottes dans un potager n'a pas trop de sens compte tenu de son prix et des aléas de la culture. Les variétés classiques, très bon marché, devraient donner satisfaction.

Dans la photo ci-dessus, les "avant-dernières" carottes du semis de fin avril : des jaune du Doubs, des Chantenay à cœur rouge, des violette rouge sang.

J'ai eu des meilleures levées qu'en 2008 et surtout moins de dégâts des escargots (ferramol est passé par là). Par contre, le semis de début juillet (avec des carottes de Colmar) a eu du mal à lever malgré le paillage et les arrosages fréquents. J'ai ressemé début aout sans beaucoup plus de succès. A la fin, j'ai quelques carottes sur cette planche mais aussi des gros vides. Dommage car les quelques carottes qui ont levé ont une taille plus qu'acceptable fin septembre et auraient pu être arrachées en novembre pour une mise en silo au meilleur de leur forme.

Peut-être que l'utilisation de ces carottes violette aurait été plus adaptée aux hautes températures et aurait permis de réussir le semis?. Sinon il faudrait tout justement d'avancer le semis vers la Saint-Jean pour que le sol le soit pas aussi réchauffé ... affaire à suivre.

vendredi 2 octobre 2009

Les variétés de tomate au potager en 2009

Cette année j'avais décidé de faire une partie de mes plants de tomate avec des variétés classiques. Ensuite, je voulais compléter avec quelques hybrides pour assurer un "fond de roulement". Je présente ici quelques éléments sur les résultats de la culture des différentes variétés de tomates en 2009 dans notre potager.

Concernant les conditions de cette saison, nous avons eu un peu de mildiou fin mai-début juin (maitrisé avec de la bouillie bordelaise). Ensuite, à cause de la grande sècheresse de cet été, nous avons eu une attaque d'araignée rouge (aussi sur les haricots et les aubergines) à partir de la deuxième semaine d'aout que je n'ai pas traité par cause de vacances. A mon retour, les plants étaient très fatigués et une bonne partie étaient morts fin septembre (à commencer par ceux des extrémités des lignes). Actuellement, il n'y a presque plus de fleurs.

A noter que les plants propres ont mieux démarré que ceux hybrides achetés chez Botanic.

Tomate Tres Cantos

Bon démarrage, mais arrêt net de la végétation lors de la première taille. Elle était placé à l'endroit où le sol est le plus pauvre, peut-être que cela a aussi un impact sur le faible rendement. Les tomates sont du type espagnol (pas charnues, mais juteuses et à col vert marqué), leur forme est similaire à la tomate Saint-Pierre.

Ils ont eu du mal à fructifier et les plants n'ont pas fait plus de deux fruits par étage de fleurs. Les tomates étaient ensuite de bonne taille.



Tomate Muchamiel

Tomates de type espagnol très côtelées à col vert. Comme pour la Tres Cantos, la taille n'a pas été très bien acceptée par cette variété. Comme pour Tres Cantos, il en reste plus grande chose à cette saison (1 plant sur 4) .

Si je tente de la replanter l'année prochaine, il faudrait que je réfléchisse à une taille plus douce.




Tomate Rio Grande

Tomate pour sauce, la peau est vraiment dure et il faut la peler pour la manger en salade. Ainsi apretée, elle me semble bonne. Elle fait 4-5 fruits par étage floral. Elles ont encore des fruits à cette saison. Les plants sont petits, 50 cm environ. Les fruits ont une bonne taille.

Je me demande s'il est intéressant de les cultiver au jardin sachant que je gère les plants sur des tuteurs que cette variété semble plus adaptée à la culture non tutorée et non taillée. En plus, ces tomates sont vraiment faites pour la conserve en entier ou en coulis (ce que je ne fais pas par manque de production) et pas très adaptées aux salades.




Tomate Saint-Pierre

Ces sont avec les F1 Pyros, celles qui tiennent le mieux le coup en fin de saison. La production par pied n'a pas été enorme mais elles ont globalement bien produit (puisque tous les plants sont restés plus ou moins en bon état) et de façon regulière. La taille des fruits a été bonne également mais par fois ils se fendent.




Tomate Marmande

La plus hative (hors tomates cerise), même devant les hybrides qui portaient déjà des fruits au moment de la plantation. La nouaison des fruits a été un peu meilleure que pour les autres variétés classiques hors Moneymaker. Nous avons eu jusqu'à 4 fruits sur un étage.

Elles ont eu du mal à partir de la mi-saison et maintenant il ne reste qu'un pied vivant et très mal en point. Elles étaient à l'extremité de l'une des lignes, donc en situation peu favorable (sol maigre et ombre).




Tomate Moneymaker

Tomate très vigureuse, très bonne nouaison, beaucoup de racimes de fleurs .... mais fruits petits, pas bons, qui se fendent, à la peau et coeur durs.

A garder comme tomate de diversification en cas d'été pourri ou froid par exemple par sa vigueur.




Tomate F1 Pyros

Les plants ont eu du mal à demarrer. Ils avaient des petits fruits à l'achat et cela les a complétement plombé pendant tout le début de la saison. Ces sont ceux qui se portent le mieux en fin de saison. Ils ont eu de problèmes aussi de nouaison, avec juste 1 ou 2 fruits par étage. Les fruits étaient de taille moyenne, peut-être plus petits que l'année dernière.




Tomate F1 Supersteak

Grosses tomates cotelées assez bonnes. Par contre très lentes à se former, avec uniquement 1 fruit par étage et des plants qui ne supportent pas bien la fin de saison.

Comme pour les coeur de boeuf de l'année dernière, je me demande si occuper du terrain avec des très grosses tomates vaut de la peine tant que la terre du potager ne sera pas assez riche.




Tomate F1 Harmony

Tomates cocktail, plus grandes qu'une cérise, sucrées. Coupées en deux, elles font aussi l'affaire à la place des vraies tomates (dans une salade par exemple) en tout début de saison. Elles produissent bien et qui gardent un peu de production même en cette fin de saison.

Elles ont eu 2 semaines d'avance par rapport aux tomates "normales". Je les ai conduit sur 3 ou 4 tiges, mais elles poussaient tellement vite que je n'ai pas eu le temps d'attacher certaines avant qu'elles ne se cassent. Elles ont aussi souffert de leur localisation en fin de ligne.




Images du potager début octobre

Images du jardin potager à la mi-septembre

Images du potager à la mi-août

Images du jardin potager à la mi-juillet