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mardi 14 juillet 2009

Plantation des pommes de terre d'arrière-saison

Cette année encore, je me suis essayé à planter des patates en arrière-saison (on peut aussi dire en contre-saison," à l'africaine" :-).

J'avais déjà constaté que la réussite de cette culture par ici dépend en bonne mésure d'avoir des plants bien germés à une époque où il n'y a pas de vente de plants ni de germination naturelle des plants de saison (qui viennent d'être récoltés).

Alors, la technique utilisée cette année pour obtenir des plants a été triple :
- J'ai suivi les préconisations des pros trouvées sur Internet, et gardé une trentaine de plants de Linzer au frigo depuis mon achat de plants de pomme de terre en janvier dernier. Gardés dans un sac papier et doublé d'un autre en plastique troué pour éviter qu'ils se dessèchent, je les ai d'abord gardés au point le plus froid du frigo. Au moment de les sortir, je les ai d'abord placé quelques jours dans la porte du frigo (un peu moins froid) pour enfin les sortir un soir sur le balcon, l'objectif étant qu'ils fassent leur "coming out" de façon progressive. De cette façon, ils ont mis seulement 15 jours pour faire des bourgéons et être prêts à planter. Très bonne méthode à condition d'avoir de la place au frigo.
- Ensuite, j'ai fait comme l'année dernière et j'ai achété des Nicola au magasin bio du coin. Sauf que cette fois-ci, j'ai achété que des plants qui avaient des tout petits germes. J'ai les ai mis aussi à germer, ils ont mis un mois à faire quelques germes mais plus petits que pour les Linzer.
- Enfin, j'avais un fond de Monalisa de l'année dernière avec des germes pas nécessairement très viables car trop vieux.

J'ai tout mis en terre en même temps que je sortais les dernières patates de saison, à la place laissée par les petits pois et sans fumure supplementaire. J'ai bien arrosé les sillons, idéalement il aurait fallu atteindre le lendemain pour planter dans une terre ressuyée, mais je n'avais pas le temps. Une fois les plants couverts de terre, j'ai mis des cagéots sur les lignes pour leur faire de l'ombre et éviter, qu'avec l'humidité, les plants "cuissent" dans le sol.

Maintenant, j'arroserai un peu, à peine assez pour garder l'humidité jusqu'à que les plants sortent de terre. Et si tout va bien, je pourrai butter avant la fin aout !

Arrachage des pommes de terre Linzer et Monalisa

Toutes les patates sont hors du sol, les dernières Monalisa ont été récoltées ce weekend. Les premières récoltées furent les Linzer Delikatess, qui étaient bonnes à arracher depuis fin mai mais qui ont du attendre fin juin faute de temps.

Les deux kilos et demi de plants Linzer, plantées début mars, ont donné 19 kg de pommes de terre. Les tubercules étaient nombreux mais beaucoup étaient trop petits. En plus, le temps d'attente en terre ne les a pas fait du bien, elles ont été attaqués par des vers.

Des vers qui s'étaient réfugiés dans le compost 'mur' où j'espérais voir pousser les pommes de terre. Or, pour Linzer, toutes les patates étaient placées dans la périphérie de la butte. Je ne sais pas s'il s'agit d'une caractéristique variétale ou bien d'une conséquence du buttage tardif (les plants avaient déjà 20 cm). Le compost avait par contre très bien gardé l'humidité, puisque un mois après la fin des arrosages (et des pluies conséquentes), un fond d'humidité restait sous les buttes.

Les deux kilos et demi de plants de Monalisa, plantés mi-mars, n'ont donné que 13 kilos de pommes de terre. Très beau calibre, bon état sanitaire (pas de compost en fond de sillon à la plantation), presque aucune petite, mais récolte médiocre. Elles ont été complètement mûres vers la fin juin.

Les buttes des Monalisa étaient un peu plus tassées que pour les Linzer, car j'avais essayé de semer des radis dans l'interligne. Complètement raté car les radis avaient monté à graine sans rien donner. Donc, pour la prochaine fois, évitons les cultures intercalaires dans notre terre trop limoneuse (sauf dans le cas d'une culture sur des buttes ou ados).

Finalement, j'ai eu des moins bons résultats en termes de production que l'année dernière. En même temps, la partie du jardin où j'ai planté les patates cette année n'a donné de bons résultats avec aucune des cultures établies depuis l'année dernière (melon, courges et concombre puis navet et chou) malgré les fumures abondantes. Avant notre arrivée au jardin, ce lopin n'avait pas été cultivé depuis longtemps, on dirait qu'il fait sa mise à niveau dans la douceur.

Enfin, rappeler que les Linzer ont été plus attaquées que les Monalisa par le mildiou dès le début mai. Ce n'est pas si grave compte ténu de la courte durée de leur cycle.

Coté cuisine, toutes les deux me semblent très bonnes. C'est la première fois que je mangeais de la Linzer, il faut dire qu'elle reste très ferme après cuisson, donc elle est idéale pour les préparation estivales type salades, sautés, etc. Je ne pense pas que nous aurons le temps de voir si elle se garde bien, car on aura tout mangé avant.

Pour l'année prochaine, il faudra que je me débrouille autrement pour la récolte. J'attends toujours que le feuillage soit complètement flétri (ce qui correspond à l'optimum de maturation de la plante) mais du coup, dans le sol sec de juin/juillet, c'est la croix et la bannière pour sortir les pommes de terre. Pour des variétés hâtives comme la Linzer, qui ne vont pas être conservées après l'été, ce n'est peut-être pas la peine d'atteindre autant.

Mais bon, le principal problème pour choisir la bonne date de récolte reste que le mois de juin, que ce soit au jardin ou au travail, reste très chargé !!


Mi-juillet dans le potager

Le "méga-weekend" du 14 juillet m'a permis quelques passages au jardin, pas très longs mais suffisants pour faire avancer les travaux les plus urgents.

D'abord la récolte et plantation des pommes de terre, dont j'ai parlé dans d'autres billets. A la place des patates récoltées, nous avons mis le semis estival de carottes pour l'hiver : des longues rangées de carottes 'de Colmar', 'de Chantenay', et un peu de 'Nantaise'. J'ai semé en même temps des betteraves 'de Détroit' que j'avais déjà tenté en arrière-saison l'année dernière. J'espère récolter en octobre si tout va bien. Pour l'instant, j'attends car la levée des carottes est longue et délicate.

Coté semis, j'ai pu vérifier que ma super-pépinière sous voile n'a pas très bien marché. Les semis de salades, poireaux, fenouil, chicorées, n'ont pas levé ou ont fondu. Je pourrai récupérer au moins des choux mais avec quelques manques inexplicables pour certaines des variétés semés et que j'avais pourtant déjà testé l'année dernière avec succès : les choux de Milan, de Bruxelles, frisé, n'ont pas levé. Il faudra que j'achète des plants.

C'est justement ce que j'ai essayé chez Botanic et Truffault ce weekend mais il n'y avait rien (mais vraiment rien!). J'ai réussi à partir avec une barquette de scarole frisée et une barquette de choux de Bruxelles très vieux (je ne sais pas s'ils iront bien loin). Comme d'habitude, ces grandes surfaces ne tiennent pas trop compte du calendrier horticole. Enfin, c'est normal: je suppose que la demande locale en plants de légumes pour l'automne est trop faible et ne mérite pas leur attention. Sinon, pour trouver des vrais pépiniéristes locaux à Montpellier, il faut se prendre un jour de congés et aller au marché de la Mosson le mardi matin ...

J'ai arraché les premiers haricots qui ne faisaient plus de fleurs. A la place, j'ai mis les célèbres choux de Bruxelles de chez Botanic et un semis de chicorées ('Cornet d'Anjou', Pain de Sucre'), de roquette 'cultivée' et de chou chinois 'Pe-tsaï'.

Enfin, j'ai semé une rangée de brocoli (avec de la salade 'Feuille de Chene verte',) au cas où je n'aurais pas assez de plants dans la pépinière. J'ai semé aussi des choux 'Romanesco' en godets car je les ai raté en pépinière.

Coté récoltes, on dispose sur pied de carottes (toujours celle du premier semis de mars), blettes en quantité, oignons, haricots, courgettes, concombres, poivrons, piments, aubergines, tomates cerise, et de quelques salades.

Les tomates se font encore attendre. A mon avis l'arrosage généreux que je leur ai donné cette année ne les incite pas encore à murir mais à grossir. L'année dernière nous avions des tomates dès le début juillet mais elles étaient plus petites. Patience! Nous avons des nombreuses et succulentes tomates cerise 'Harmony' (belle variété à mon gout) et il y a quelques 'Pyros' et 'Marmande' qui ne devraient plus tarder à virer à rouge.

Le grand changement dans ce potager 2009 est l'arrosage goute-à-goute. Après des nombreux déboires, il est plus ou moins opérationnel depuis 10 jours. Malgré ses déficiences (gouteurs entartrés, mal placés, pression inadaptée ...), je constate combien il est plus efficace que l'arrosage par gravité avec un trop faible débit. Les plants sont plus beaux et l'arrosage est plus aisé même sans programmateur.

Mauvais coté, le sol est toujours trempé car je ne peux pas arroser pendant longtemps, le forage est trop faiblard. Du coup, l'arrosage journalier s'impose. Le programmateur (que je dois installer prochainement) ne me plait pas trop car on pourrait avoir l'impression que le jardin peut se passer de jardinier pendant des longues périodes. Remarquez ... au pays des 8 pieds de tomates estivales 'F1 Béton', peut être bien.

En tout cas, moi j'aurais du mal à me passer de jardin pendant des longues périodes! Sauf si une vadrouille lointaine, en montagne de préférence, m'y oblige ...

mardi 7 juillet 2009

We feed the world

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu ... (avant de visionner les vidéos, vous pouvez d'abord mettre la musique sur "pause" dans le menu de droite).





dimanche 5 juillet 2009

Le jardin potager en début juillet

Il ne manque plus personne au rendez-vous estival. Dans notre panier se retrouvent (en petite quantité) la tomate cerise, la courgette, les poivrons et piments (Doux Long des Landes, California Wonder), le concombre (Marketer), les haricots vert et beurre, les carottes (Nantaise, Amsterdam), les oignons et les salades. Le pourpier, que certains considèrent une simple mauvaise herbe, foisonne partout. Seuls melons et pastèques ont encore un sort incertain.

Les pucerons sont cantonnés au coin le plus ombragé du jardin, par contre l'araignée rouge et les punaises du chou reviennent. Le Marin qui souffle depuis la semaine dernière apporte de la douceur et de l'humidité, le mildiou et les autres maladies dues aux champignons se développent.

La surface cultivée a bien diminuée avec la récolte des légumes de printemps (ail, fèves, pois, salades, pommes de terre, radis). Cette situation va changer dans les semaines à venir, la place libre sera reprise par les cultures d'automne. Je commencerai avec les semis de carottes, betteraves et pommes de terre d'arrière saison, que je voudrai mettre en place au cours de la semaine à venir.

Voilà quelques photos prises cette semaine :

Potager - 2 juillet 2009