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dimanche 29 mars 2009

Fin mars : Semis et plantation d'oignons dans le potager

Cette semaine, ô merveille ! , j'ai pu passer deux fois trois heures dans le potager. J'ai profité pour clôturer (ou presque) le chapitre des oignons semés en automne et que maintenant ont été plantés en terre.

Les semis avaient été assez compliqués : en pleine terre, ils étaient mangés à presque 100%; dans la serre ou dans le balcon, ils avaient trop froid (cela reste néanmoins la meilleure solution); en appartement, pas assez de lumière. En plus, les oignons ont un système racinaire assez fragile au début, il faut faire très attention à chaque arrosage pour ne pas laisser des racines à découvert (ce que je n'ai pas toujours fait). Résultat, pas beaucoup de plants pour la quantité de graines dépensée mais des variétés intéressantes par rapport aux 5 ou 6 (souvent complètement étrangères à notre secteur) que l'on trouve sous forme de bulbilles ou même des bottes de plants vendus en jardinerie (je ne fréquente pas assez les pépiniéristes de la Mosson :-s).

Si mon propos était de semer pendant l'été et planter en automne, mes déboires ont fait que le calendrier prenne 4-5 mois de retard et les plantations arrivent que maintenant. Ce n'est pas plus mal pour les oignons de conservation mais c'est moins intéressant pour les oignons blancs que j'aurais voulu manger frais à la fin du printemps (il m'en restera toujours les Rebouillon plantés fin septembre).

Les semis que j'ai le mieux réussi sont les "Barletta" (avec tout ce que j'en ai semé, c'est normal!) et les "espagnols" (nom donné par Vilmorin à quelque chose qui ressemble beaucoup à nos chères "Valencia" ibères). Les "Rouges de Firenze" et les "Trébons" (dommage!) je les ai franchement rattés (manque d'eau et froid pendant les vacances de Noël que les autres variétés ont mieux résisté). Les "Rouges de Niort" étaient pas trop mal.

Comme les plants stagnaient dans les barquettes, je me suis décidé à les planter même s'ils étaient petits. J'en ai eu assez pour 3 lignes et demi, j'ai complété avec quelques bulbilles de "Brunswick" qui me restaient.

En parlant de bulbilles, presque tous les bulbilles de 'Centurion' et de 'Brunswick' plantés en janvier sont bien dehors, on en avait pas eu autant l'année dernière :-) Par contre, 1/5 des échalotes plantés en décembre ont pourri par la base. Je trouve cela embêtant vu le prix des bulbilles d'échalote. C'est vrai qu'elles étaient dans un coin particulièrement argileux mais sur une butte tout de même. A voir si j'en refait l'année prochaine.

En parlant de buttes, cette technique va finalement me desservir pour la culture de l'ail. J'avais planté les caïeux en buttes pour éviter la pourriture comme celle des échalotes. Mais les fortes pluies de l'hiver avaient mis à l'air certaines racines, d'autres peinaient à pousser. Je pense que la situation s'est aggravé pendant les semaines de sècheresse de mars où, tout à coup, les aulx avec leurs mauvaises racines n'avaient plus d'humidité. Mon père, de passage chez nous, ne donnait pas un kopeck pour la récolte telle qu'elle apparait cette semaine.

Enfin face à l'évidence, nous avons fait un chantier à trois ce weekend pour combler l'espace entre les buttes avec de la terre apportées des plate-bandes. Je ne suis pas sûr si l'on est arrives à temps pour sauver la récolte, il faudrait mieux connaitre la phénologie de l'ail pour savoir quand "s'imprime" l'information sur la taille des caïeux dans la plante.

Enfin, nous avons profité pour planter 30 salades de plus ("Lolo Rossa" et "Romaine Blonde Maraichère" pour varier les plaisirs) achetés chez Truffaut.

Coté récoltes, maintenant nous n'avons que des salades (laitues, scaroles 'Cornet', mâche, roquette, ... au moins une centaine) et des poireaux. Les semis de février n'ont pas bien levé en général. Par contre, les fèves sont toujours en fleur et on voit les premières gousses. Les pois sont aussi en fleur.

En partant du jardin, une pluie intense a clôturé ces 4 semaines de sècheresse avec 36 mm.

Voici quelques images :

Potager - 28 mars 2009


La culture maraichère en Normandie : choux et pommes de terre

Je suis tombé par hasard sur ce document qui n'a pas grande chose à voir au premier abord avec le jardin méditerranéen mais qui donne tout de même quelques idées intéressantes sur des techniques de culture, notamment des choux : ESSAI SUR LA CULTURE MARAICHÈRE DE TOURLAVILLE

mardi 24 mars 2009

Fin mars : Premiers vrais arrosages au potager

Mes deux dernières passages au potager ont été assez rapides. La semaine dernière, très enrhumé, je suis juste resté le temps de récolter quelques légumes pour la semaine et pour constater que je n'aurais plus grande chose de mes semis d'automne.

En effet, mes choux 'hâtif nantais', que j'espérais manger au cours du printemps, ont tous monté à fleur. Idem pour les derniers navets semés en octobre. Les choux-fleurs continuent à poireauter et ça m'étonnerait qu'elles se réveillent maintenant. Le mois de mars a été très sec et chaud (plus de 20°C), la profondeur cultivé du sol (25-30 cm) était complètement desséchée dans certaines parties du jardin, ce n'est pas étonnant si les légumes essayent d'utiliser leur dernières forces pour assurer leur descendance.

Du coup, j'ai tout arrosé au tuyau, notamment les semis qui peinaient à pousser dans ce sol aussi sec. Les salades (il en reste une centaine) ont aussi profité de l'arrosage, j'ai ouvert au Midi les tunnels en laissant les couverts en place coté Nord (les tunnels sont orientés Est-Ouest). Les brocolis donnent leur dernières récoltes, et j'ai ramassé tous les choux de Bruxelles qui commençaient à s'ouvrir. Idem pour les derniers choux de Milan.

Cette semaine, après un weekend randonnée à Olargues, nous sommes passés dimanche soir au jardin pour tout arroser à nouveau. Les légumes en avaient grand besoin après une semaine assez chaude pour la saison. J'ai profité pour planter les dernières patates 'Monalisa' qui attendaient dans la serre. La terre était très dure et poussiéreuse sous les derniers radis, mâche, roquette et navets de l'automne. La bêche ne rentrait pas partout et il a fallu faire à la pioche :-P Du coup, j'ai un peu fini en catastrophe, et couvert les plants simplement de terre au lieu d'utiliser du compost comme j'avais fait pour les 'Linzer Delikatess'. Ces dernières commençaient d'ailleurs à sortir leur pousses à l'air sous le voile.

Aujourd'hui, la fraîche Tramontane souffle et les nuages sont au rendez-vous mais pas la pluie. Espérons qu'elle ne tarde plus trop ... et qu'elle soit bénéfique.

dimanche 8 mars 2009

Le jardin portager au début mars

Passage au jardin samedi matin pour continuer quelques semis et faire les récoltes. La semaine a été fraîche, M Hiver voulait juste remettre de l'ordre et nous rappeler qu'il est toujours maitre de la saison. A Toulouse, où je suis passé cette semaine, le forsythia commence juste à fleurir.
Sur la route, les sommets des Monts de Lacaune, de la Montagne Noire et même le Cabardès étaient blancs de neige.

Par ici, quelques pluies en début de semaine, ensuite Tramontana et Mistral ont soufflé fort. Nous avons eu du 3°C le matin en ville. Dans le potager, les radis semés pour marquer les lignes de carottes ont commencé à sortir de terre. La terre était à peine à 10°C (13°C sous le tunnel plastique où les mauvaises herbes commençaient à germer).

J'ai planté, entre les oignons, 30 salades achétées chez Botanic. Encore la celèbre "Feuille de Chêne Verte Niçoise" (et aussi "Rouge Niçoise") qui avait donné d'aussi bons résultats l'été dernier. Comme j'avais deux plants de cette variété qui avaient passé l'hiver en terre, je me suis dis que je tenterais bien ma chance par ce temps encore frais, en espérant aussi laisser un plant fléurir pour avoir des graines. Je fais cela souvant et, de temps et temps, je récupére quelque plants qui ont poussé à partir des graines tombées dans la terre. Je me suis aussi mis de coté un peu de place pour les salades à venir, j'en ai assez pour 50 plants environ.

Mes semis de printemps étaient finis, mais je n'ai pas pu m'empêcher de tester un sachet de graines achétées en Espagne : des fêves "extra-hâtives Muchamiel". Cette variété est sémé à la fin de l'été au sud de Valence pour avoir des fêves en début d'hiver. Enfin, je ne sais pas ce que ça va donner, c'est vrai qu'il commence à être un peu tard pour les semis de fêves dans la région. Mais la bonne tête des fêves semées en automne m'a donné envie d'en avoir quelques pieds supplémentaires. En plus, j'aime ça, alors ...

J'ai aussi semé un peu de phacélie pour restaurer le terrain autour des pieds de blette et de choux (un terrain très piétiné) avant les plantations des nouveaux pieds en mai. C'est aussi un peu tard, je voulais aussi voir comme ça poussait ici (je n'avais pas essayé encore).

Pour finir, j'ai arrosé les salades sous les tunnels et fait quelques binnages pour ameublir la terre.

Plantation des pommes de terre hâtives

Les premières pommes de terre ont été mises en terre. J'ai bien à l'esprit le faible rendement obtenu l'année dernière, avec une terre qui avait durci sous les pluies et qui avait empêché les tubercules de bien se développer.

Cette année, j'ai changé ma méthode de plantation pour essayer de rattraper le coup. D'abord, j'ai travaillé ma terre à la fourche-bêche, affiné un peu avec la houe et mis de niveau au râteau pour enlever le peu de pente du jardin (assez néanmoins pour constater des différences de rendement entre le haut et le bas des lignes).

Ensuite, j'ai fait des sillons profonds de 15 cm, séparés de 70 cm et j'y ai placé mes patates "Linzer Delikatess" tous les 30 cm.




Ensuite, j'ai recouvert les plants avec du terreau sur 10 cm. Pour finir, j'ai posé un voile de forçage, les plants avaient encore de tout petits germes.


L'idée est d'avoir un substrat plus riche et doux près des plants en croissance. Ensuite, je faire les buttes avec de la terre comme d'habitude et mettrai un paillage (je ne sais pas encore avec quoi je vais pailler...) pour protéger la terre.

En tout, avec 3 kg de plants, j'en ai eu assez pour 25 mètres de plantation.

dimanche 1 mars 2009

Le potager ... c'est cher !

Car en plus des graines, des plants, des voiles, des manches de bêche, des anti-limaces et de l'essence pour y aller ... ça me coute 55€ tous les 3 mois lors ma visite chez l'ostéopathe !

Je sens que ma prochaine visite ne va pas tarder.