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mercredi 30 juillet 2008

Maladie dans les haricots : araignée rouge



En récoltant des haricots hier, je suis enfin tombé sur le responsable de la "jaunisse" qui fait dépérir les haricots et qui est en train de passer sur les solanacées. Il s'agit de l'araignée rouge, un minuscule acarien mais qui était tout de même visible à l'œil nu. Heureusement! car je n'avais pas la moindre piste et je me disais que c'était un virus ou une chlorose due au sol trop basique (et oui, dès fois on part en live) mais ce qui m'étonnait c'était que ça se répandait progressivement et la maladie affectait tous les 4 variétés de haricots (à degrés divers) et ensuite tomates et compagnie.

Je comprends mieux aussi les légères démangeaisons dans mes mains causées sans doute par le contact avec ces acariens.

Tout ce que je connaissais des acariens ce qu'ils se développent lorsque l'air est sec, notamment dans les plantes d'appartement en hiver lorsque le chauffage est trop fort. La méthode de prévention consiste donc à bassiner les plants régulièrement, à mettre des billes d'argile dans les soucoupes, etc, pour maintenir l'humidité aussi haute que possible.

Mais mon sol était bien humide et le vent Marin bien humide souffle régulièrement sur Montpellier (du moins je ressens une moiteur de bord de mer). Donc je me suis dit que la prévention n'est plus suffisante (en plus je ne vais pas mouiller les feuilles pour attraper toutes les maladies cryptogamiques qui flottent dans l'air).

Alors je suis passé illico un coup très léger de pyrèthre, convaincu que les méthodes douces (savon ou purin) ne feraient rien sur ces bestioles tellement petites qu'elles ne devaient alimenter aucun prédateur. Grosse erreur :
Il y a donc de quoi tester pour limiter la maladie avant de passer tout le jardin au pyrèthre, mais je conclus qu'il ne pas facile de s'en défaire.

En passant, je dois dire que le pyrèthre n'a pas eu trop d'effet sur les punaises des choux, j'en ai encore écrasé un paquet à la main hier soir.

La fin de la recolte des patates

Ce fut vite fait pour sortir de terre la dernière ligne et demie de patates. C'étaient des Bintje, et, même si je ne les ai pas pesées encore, il doit en avoir moins de 10 kg dont presque 10% sont de petite taille. Pas grande chose pour 25 plants qui auraient dû donner au moins le double.

Il est temps de faire une analyse constructive afin de s'améliorer pour la prochaine fois :
  • Il faudra mettre un bon fond de fumier ou de compost mûr pour voir si ce n'est pas une terre pas assez riche qui est en cause. Lors de l'implantation, je n'avais pas grand chose sous la main (sauf du compost jeune) et j'avais juste ajouté un peu de fumier mûr lors du buttage.
  • La terre des buttes est dure comme du béton, dur dur pour les plants d'y faire des patates (sous la chape la terre était souple et fraiche en profondeur tout de même). Afin d'assurer une bonne structure du sol, il faudrait, après le buttage, protéger les buttes et les creux avec une couche de paille bien plus importante que celle que j'avais utilisé (uniquement sur les creux).
  • Concernant le choix de variétés, j'avais choisi trois variétés avec une précocité moyenne, dans un objectif de produire des pommes de terre de garde. En effet, avec 75 plants, j'attendais autant de kilos de patates, largement assez pour l'année. Mais, après tout, j'aurais tout de même pu cultiver un tiers de plants d'une variété hâtive à consommer en primeur pendant l'été. Je choisirai la prochaine fois de variétés avec des cycles de développement mieux différenciés : à consommer fraiches dès la récolte (surtout pour les variétés hatives) ou à stocker (en cas de surplus). Genre : une précoce (Amandine), une moyenne (Monalisa) et une plus tardive (Pompadour).
Rendez-vous pour la prochaine plantation des pommes de terre d'arrière-saison dès que j'aurais le temps. Quoique je n'ai pas trop d'espoir car mes plants n'ont toujours pas de germes et en plus j'ai compris que cette 2ème récolte dépend surtout de la météo de l'automne ... donc il faut planter (même sans germes) et surtout croiser les doigts très fort :-)

dimanche 27 juillet 2008

Arrachage des patates


Ce soir j'ai commencé pour de bon l'arrachage des patates. Comme prévu, ce n'était pas glorieux au niveaux du rendement.

J'ai sorti de terre :
  • les samba : 10 Kg de pommes de terre pour 25 plants
  • les monalisa : 12 Kg de pommes de terre pour 25 plants
Cela reste en dessous d'un demi-kilo par plante, très loin de l'hypothèse basse d'un kilo par pied que j'avais estimé au début. Pourtant les plants étaient très beaux, ils ont eu très peu de mildiou, pas un seul doryphore et les patates sont propres et de belle taille. Il me reste la même quantité de Bintje à sortir, je n'espère pas plus de rendement.

Peut-être que j'ai surestimé la richesse du terrain et que j'aurais dû y mettre du fumier même s'il était frais au moment de planter les patates (avec les risques de maladies et de bestioles que l'on sait). Le jardin me laisse la plupart du temps en état de réflexion profonde et sans les moyens de trouver une réponse (ou il faudrait que je fasse des analyse de reliquats d'azote sur chaque planche ...).

Coût de l'opération patates : Si l'on compte pas le temps passé (que du plaisir), ni le coût du foncier (nul), ni le gazole pour aller au jardin (le plus grand poste des dépenses : 2,70 € par trajet de 18 kilomètres aller-retour), etc, le cout du kilo de mes patates bio non certifiées est à 0,50 € environ (contre 2,50 au supermarché bio). Définitivement, le gasoil bouffera toute marge existante ... comment font les gens qui nous envoient des légumes depuis Almeria, Agadir ou Argentine ?

Ce qui est sûr c'est que, pour les patates d'arrière-saison, je vais mettre un peu du bon compost que j'avais sortie du composteur dernièrement. En espérant que ça donne quelque chose ...

Des brevis pour tondre le jardin

Juste une vidéo trouvé par hasard sur You Tube. Elle est longue et sans surprise, mais elle apporte un peu de verte fraicheur en cet après-midi de chaleur à Montpellier. Et en plus elle rappelle une bonne pratique écolo à ceux qui ont un trop grand terrain : un mouton fait sans fatigue le travail d'une tondeuse et en plus c'est bon à manger :-) Un seul conseil, pour éviter les surprises désagréables, mettez une clôture en conséquence. Je sais de quoi je parle ...

vendredi 25 juillet 2008

Laitue feuille de chêne verte "de Nice", où es-tu?

Je parlais dans le billet précédent des 12 plants de salade feuille de chêne "de Nice" que j'avais acheté chez Botanic en juin et qui sont un régal pour l'œil (avant de l'être pour la bouche) tellement elles poussent bien. Il y a 15 jours j'avais vu la même variété chez Truffaut. Mais alors que je me suis mis à chercher des graines pour en semer directement, je ne trouve aucun fournisseur ni bio ni conventionnel. J'ai même regardé dans le catalogue des variétés légumières sans succès.

Ce que j'ai trouvé de plus semblable (d'après les photos) dans les différents catalogues est la "cressonnette du Maroc". D'après le site de la Ferme de Sainte-Marthe, cette salade est "indestructible" ce qui correspond bien à la nature du sujet en question, poussant et poussant en plein soleil (année fraîche tout de même) malgré la concurrence des poivrons et le manque d'eau.

Affaire à suivre ...

5 mois plus tard :

Je trouve sur le site de kokopelli que la "Cressonnette du Maroc" a des origines italiennes et s'appellerait "Radichetta" (de "racine"?) et même "Catalogna". Du coup, on peut lui suivre la piste sur la toile plus facilement: je découvre que c'est une salade (plutôt une famille de salades) "fashionable" chez les anglo-saxons :-) Des graines sont en vente chez Kokopelli et Baumaux.


jeudi 24 juillet 2008

Le potager au 23 juillet

Potager - 23 juillet 2008

Juste quelques photos du potager tel qu'il était hier. Sous peu j'aurai un peu de place libre dans la planche de pommes de terre (suivies de poireaux d'hiver, de haricots, et de quelques chicorées) et dans celle des poireaux d'été (suivis de pomme de terre d'arrière-saison).

La production commence à prendre sa vitesse de croisière et des tomates, des poivrons, des aubergines, des salades remplissent le panier à chaque passage. Les courgettes et les concombres ont toujours autant de mal, j'ai mis un coup de purin d'ortie à leur pieds pour les stimuler.

Les melons commencent à faire des fruits, les plus gros ont la taille du poing. Même les pastèques ont des fruits gros comme un œuf. Arriveront-ils à maturité? La prochaine fois que j'aurais le temps, je vais les pincer les pointes pour favoriser la poussée des fruits. En principe ils pourraient s'en passer mais comme l'année est plutôt fraiche pour le moment, je veux assurer la récolte des fruits déjà formés.

Les salades ont très bien poussé, celles à couper 'de Nice' continuent à m'épater : même celles que j'avais coupé à 3 cm du sol il y a 15 jours se mettent déjà à repousser. Le voisinage des poivrons et le plein soleil ne les font pas peur. Rien à voir avec la rougette de Montpellier qui, malgré la consonance locale, était monté directement à graines: à laisser pour les cultures de printemps.

Les choux de Milan et brocoli repiqués il y a 15 jours ont survécu à 90 % (sauf quelques uns très petits), et le semis faits du coté ombragé du jardin (cornets, navets, choux, betteraves) sont sortis sauf les betteraves (ou peut-être sortis mais mangés par les pies?). Il faudra peut-être que je refasse une partie de ces semis à causse de problèmes d'élongation des tiges déjà évoqués.

mercredi 23 juillet 2008

Protéger les semis d'été

Arggg, je suis encore arrivé trop tard :-( Cette année j'expérimente les caisses de fruits pour ombrer le terrain et maintenir l'humidité des semis en attendant la levée. Un sol humide est la seul chance pour que les graines arrivent à casser la croute de battance de cette terre limoneuse.

Le système marche bien, la plupart de graines lèvent mais il est délicat de bien choisir le moment pour enlever la protection : une journée de retard et les plantules s'élanceront dans une course effrénée à la recherche de lumière. Résultat, les plantes finissent avec un trop longue et fine tille et avec la tête par terre.

Comme en général je ne suis pas sur place le bon jour pour enlever les caisses, je mais fais avoir à chaque fois et j'ai raté ainsi quelques semis.

Autre solution : Le semis sous un mulch léger qui marche très bien mais qui m'empêche de butter les jeunes plantes à mon aise. Il faut d'abord enlever le mulch et ensuite biner et butter le pied des plantes. On fini par remettre le mulch.

Solution préconisé pour la plupart de cultures, le semis sous terreau ou compost. Il doit protéger moins bien que le mulch mais les tests que j'ai fait semblent satisfaisants et je peux biner entre les lignes ou butter sans perte de temps.

Punaises dans les choux

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J'ai dû encore faire une descente criminelle dans les choux, notamment dans les choux de Bruxelles, qui ont été sacrement attaqués par les punaises pendant ma semaine d'absence du jardin.

Je n'ai pas eu de pitié à leur égard, animé par le souvenir des attaques de punaises vertes et de gendarmes que j'avais souffert dans le Gers en 2004. En 3 jours j'avais tous mes choux, je ne veux pas répéter l'expérience. J'avais pourtant traité avec du pyrèthre dès les premiers symptômes, mais les "insecticides" bio ne sont pas très efficaces contre une bête coriace et maligne comme la punaise. D'ailleurs, c'est cette "intelligence" d'insecte, qui la fait quand même un peu sympa ... tant qu'elle ne touche pas mes choux!

La méthode la plus efficace pour e débarrasser des punaises rouges consiste à chercher et à écraser les punaises une par une (ou deux par deux si elles sont en train de s'accoupler). D'ailleurs, elles ne sentent pas mauvais comme cela a été dit. En plus, par la même occasion, nous chercherons les pontes d'oeufs blanc et noires qui se trouvent souvent sous les feuilles des choux. Afin d'être sur d'avoir massacré toutes les punaises, j'ai fait un passage rapide de pyrèthre sous les feuilles des choux. J'espère que cela marchera, mais à mon avis ce n'est pas fini, j'ai croisé ensuite 2 autres punaises en plain vol de repérage .... à suivre.

Sinon, les choux de Bruxelles se portaient plutôt bien, on peut voir les petits choux dans les aisselles des feuilles, promesse d'une prochaine récolte (en septembre?).

Les choux de Milan ont bien avancé cette semaine, on ne peux pas dire la même chose des 6 choux rouges qui ont stoppé leur croissance et se mettent à faire des pousses depuis leur collet! Il va falloir faire un peut de tailler. Peut être que la sècheresse qu'il viennent de vivre les a un peu inhibé.

Du coté des nuisibles, j'ai toujours quelques attaques de chenilles dans les bettes et betteraves. Ca reste dans le raisonnable, je ne traiterai pas pour l'instant avec le Baccilus thuringensis. En plus mes bettes à carde rouge sont en train de se mettre à monter en graine. Je m'en souviendrai pour l'année prochaine. Les bettes blondes, elles ont l'air en forme même si ça avance doucement en fonction des arrosages.

Et pour finir la revue des carnassiers du potager, en arrivant aujourd'hui j'ai découvert 5 pies et 2 tourterelles en plein festin de tomates!! Etre le seul (ou presque) potager de la commune comporte une certaine popularité entre les gens à plumes. C'est bien mais il va falloir y remédier sans passer par la carabine.

Bon, le chemin vers la biodiversité est long et on ne choisit pas forcement ses premiers compagnons de voyage. Patience!

vendredi 18 juillet 2008

De la musique pour le blog du potager

On dit que la musique fait mieux pousser les plantes. Mon coté végétal apprécie aussi, quelle tristesse serait une vie sans musique!

J'ai ajouté un module Deezer au blog, c'est simple à faire (3 minutes top chrono). J'espère que le visiteur appréciera.

Avec le premier morceaux de la playlist, je fais un petit hommage à ces vieux paysans du Sud qui m'ont inspiré l'amour (plutôt le besoin physique!) de la Terre. C'est un poème de Miguel Hernandez chanté par Joan Manuel Serrat :

EL NIÑO YUNTERO (L'enfant bouvier)

Petite traduction de l'espagnol avec Google:

Chair de joug, est-il né
plus humble que beau ,
avec le cou persécuté
par le joug au cou.

Né comme un outil,
destiné aux coups,

d'une terre mécontente
et d'un insatisfait araire.

Parmi fumier pur et vivant

de vaches, il emmène à la vie
une âme couleur d'olive
ancienne et déjà calleuse.

Il commence à vivre, et commence
à mourir d'un bout à l'autre

en lévant la croûte
de sa mère avec l'attelage.

Il commence à se sentir, et il sent
La vie comme une guerre
et donner laborieusement

avec ses os dans la terre.


Compter ses années il ne sait pas,
mais il sait que la sueur est
une grave couronne
de sel
pour le laboureur.

Il travaille, et pendant qu'il travaille
masculin et sérieux,
il s'enduit de pluie et se pare
de chair de cimetière.

A force de coups, il est fort,
et à force de soleil, bronzé,
avec une ambition de mort
il défait un bout de pain.

A chaque nouvelle journée
il dévient
plus racine, moins créature,
qui écoute sous ses pieds

la voix de la sépulture.

Et en tant que racine, il plonge
lentement dans la terre
pour que la terre inonde
de paix et de pains sa tête.


Il me fait mal cette enfant affamé
comme une grandiose épine,
et sa vie de cendre
résout
mon âme de chêne vert.


Je le vois retourner les chaumes,

et dévorer un quignon de pain,

et déclarer avec les yeux

pourquoi est-il chair de joug.


Son araire me tape dans le cœur,
et sa vie me serre la gorge,
et je souffre en regardant
la jachère
si grande sous ses pieds.

Qui sauvera ce gamin
plut petit qu'un grain d'avoine?
D'où sortira le marteau
bourreau de cette chaine?


Qu'il sorte du cœur

de ces hommes paysans,
qui avant d'être des hommes sont
et ont été des enfants bouviers.

Combien d'enfants bouviers encore dans ces pays du Sud ...

Bon, il y a d'autres morceaux plus gais dans la playlist ! Enjoy!

lundi 14 juillet 2008

14 juillet au jardin

Surprise au potager le 14 juillet. J'étais en train d'écraser des méchantes punaises entre les choux, et je me suis dit que ces carottes sont trop serrées, que peut-être il faudrait en sacrifier certaines. Je tire sans état d'âme d'un paquet et, grande surprise, les carottes sont plutôt grosses et tout à fait mangeables. Cocorico! Ces sont les Chantenay à coeur rouge et quelques Touchon (j'avais mis trop de graines, du coup j'avais tiré d'un reste de graines Touchon). Elles ressemblent plus à des Chantenay ...




Ensuite surprise n°2, moins sympa, certaines de mes patates sont en train de germer sous terre. Découverte faite aussi par hasard, il va falloir que je les sorte de terre la semaine prochaine (cette semaine je n'aurais pas le temps...). En plus, je me suis attaqué à la ligne des patates "Samba" et la récolte n'est pas très abondante. Pourtant je pensais qu'il s'agissait d'une variété productive et inratable, je suis déçu. Il faudra voir les autres lignes, rendez-vous dans 10 jours!

Purin d'orties

Le purin d'orties semble être prêt, il aura mit une semaine pour finir sa fermentation. Un peu long, mais c'est vrai qu'il était à l'ombre, que je ne l'ai pas trop remué (3 fois en tout, normalement il faut le faire chaque jour) et qu'il n'a pas fait chaud (entre 18 et 25 °C cette semaine à Montpellier).

La prochaine fois que j'aurai un peu de temps, je le tamiserai et le mettrai en bouteille pour le conserver. Ensuite il faut le diluer à 10% avant de le mettre au pied ou sur les feuilles des plantes. Les tomates, les poivrons, les choux, le céleri rave, ... l'attendent avec impatience!

Etat du jardin au 12 juillet

Au cœur d'un petit épisode pluvieux qui nous a apporté 20 mm de pluie, aussi inattendue que bénéfique, le jardin commence enfin à prendre ses couleurs d'été.

Nous accusons toujours le retard de croissance des mois de mai et de juin, mais les premières tomates sont là, des minuscules melons commencent à apparaitre et les salades "de Nice" deviennent énormes entre les poivrons qui, eux aussi, ont pris belle allure. Coté passif, les arrosages copieux 2 fois par semaine ne semblent pas suffire aux haricots et ils ne font plus de fleurs depuis 1 semaine. Le mulch apporté dernièrement semble néanmoins avoir bien profité aux haricots de 3ème semis qui avaient du mal à démarrer.

Voici quelques (beaucoup d') images du potager au 12 juillet :

Potager - 12 juillet 2008

lundi 7 juillet 2008

Un jardin potager en Haut-Languedoc

Ce matin en partant de notre repère tarnais, le thermomètre de la voiture marquait 11°C, quinze de moins que 2 heures après à Montpellier. Le choc thermique en arrivant a été moins fort que samedi soir dans le sens inverse où les tongues et shorts ont été rapidement délaissés.

Hier matin, sous une bruine dense qui occultait les sommets environnants, j'ai ramassé presque 15 kilos de pois mangetout qui étaient dévenus des petits pois tout court ... des pois en juillet, on se croirait en Bretagne.

En fait, il suffit de grimper un peu vers le Nord ou l'Ouest depuis Montpellier pour arriver à ce vert pays du Haut-Languedoc, si proche et si différent de ce notre Bas-Languedoc. Où l'un dit calcaire, l'autre répond schiste. Dès ce moment-là, la réconciliation est difficile entre le haut et le bas pays sépares par l'isohyète des 800 mm annuels.

J'ai profité de la verdure tarnaise pour ramasser quelques sacs de mulch pour mon jardin méditerranéen qui en a tant besoin. Du bon mulch avec des ronces, des orties, de la menthe, du plantain, ... Il ne suffira pas à tout couvrir mais c'est un début. J'ai aussi récupéré un peu de terre acide sous les pins douglas pour arranger la chlorose des fraisiers et des orties pour en faire du purin (car je n'ai pas vu une seule ortie à Grabels!).

Voici quelques images :

Tarn - 070708